Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les prix des vols et des carburants à la hausse

Dans le cadre de la révision de la Loi sur le CO2, le Conseil des Etats a adopté une série de mesures visant à la réduction des émissions

Circuler en voiture et prendre l’avion pourraient creuser davantage le portemonnaie des usagers à l’avenir. Le 25 septembre, le Conseil des Etats s’est positionné sur la réforme de la Loi sur le CO2 qui avait, en décembre passé, été refusée par la Chambre basse. Par 37 voix contre 1 et 3 abstentions, il a adopté un projet plus ambitieux que la mouture du Conseil fédéral. Ce dernier prévoit une taxe sur les billets d’avion qui s’élèverait entre 30 et 120 francs selon la classe et la distance de vol. Les sénateurs se sont aussi montrés favorables à une majoration du prix de l’essence et du diesel. Celle-ci serait mise en place en deux temps: dix centimes de plus jusqu’en 2024, puis, un an plus tard, douze centimes. Ces décisions ont été motivées par la pollution générée par les transports, responsables d’un tiers des émissions de CO2.

La Chambre des Cantons a également revu à la hausse le prix du mazout, la taxe envisagée oscillant entre 120 francs et 210 francs la tonne contre les 96 francs actuels. Les recettes générées par ces changements serviraient d’une part à alimenter un fonds pour le climat et d’autre part seraient en partie reversées à la population via un rabais sur les primes d’assurance maladie et aux entreprises. Dans le détail, côté consommateurs: 51% de la taxe aérienne et deux tiers de celle sur le CO2 seraient redistribués. Le fonds climat serait destiné à la mise en œuvre de mesures visant à réduire les émissions. Le dossier retournera au Conseil national après les élections fédérales.

Pour l’Alliance climatique, la proposition de loi reste «totalement insuffisante». «La Suisse ne peut plus se permettre d’être à la traîne en matière de protection du climat», note la coalition dans un communiqué demandant dès lors à la Chambre du peuple de «rendre enfin la loi compatible avec les exigences de la communauté scientifique».

Pour aller plus loin

«Il s’agira avant tout de lutter contre les attaques sur les acquis sociaux»

Responsable du département politique d’Unia à l’échelle nationale, la socialiste neuchâteloise Martine Docourt a été élue au Conseil national le 22 octobre dernier. Elle y défendra le pouvoir d’achat, l’égalité, la transition écosociale, et luttera contre la remise en cause des acquis sociaux.

Responsable du département politique d’Unia, la Neuchâteloise Martine Docourt a été élue au Conseil national, où elle pourra s’appuyer sur son expérience professionnelle

Harcèlement au travail, la Suisse à la traîne

L’Union syndicale suisse (USS) s’insurge contre la décision du Conseil des Etats de reporter la ratification de la Convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT)...

Le vote des élus sous la loupe des syndicats genevois

Tableau comparatif.

Les élections fédérales approchent à grands pas. Vendredi dernier, la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) a présenté le résultat de son analyse des votations s’étant...

«Il faut élire à Berne celles et ceux qui défendent le monde du travail»

Le palais fédéral.

Dans plusieurs cantons romands, des syndicalistes d’Unia se présentent aux élections fédérales du 22 octobre. Survol de leurs motivations