Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Comité citoyen: pour un changement de système

Pancarte "Nous voulons vivre" lors d'une mobilisation des acteurs culturels à Lausanne.
© Olivier Vogelsang

«Nous voulons vivre», exigent les auteurs d’une récente pétition critique vis-à-vis de la gestion de la pandémie actuelle. Lancée au début février par un comité citoyen, cette dernière a déjà été signée par quelque 2000 personnes. Et comporte plusieurs revendications. Avec, en premier lieu, une reconsidération des activités à maintenir ouvertes. «Personne ne souhaite mettre en concurrence la vie sociale et la santé d’autrui. Mais notre vie associative, culturelle ou encore politique est mise entre parenthèses depuis des mois. Pourquoi ne pas commencer par fermer les activités les plus inutiles pour la population ou les plus polluantes?» interroge Arthur Auderset, l’un des initiants du projet. Le texte demande également des services publics adaptés aux besoins sociaux ainsi que la mise en œuvre d’une transition écologique. «Nous ne sommes pas prêts à sacrifier nos vies à cause d’un Etat qui n’a pas voulu investir correctement dans les services de la santé. Quant à l’écologie, il s’agit de la cause profonde de cette pandémie. Nous devons nous attaquer à la source du problème si l’on souhaite éviter une prochaine crise», affirme Arthur Auderset avant de conclure: «On ne peut pas continuer à vivre dans un système qui nous impose des décisions sans nous concerter. C’est une question de démocratie.»

Pour aller plus loin

«Une utopie existe en chacun de nous»

Des participants à la 4e édition de la Journée de la Transition, à Mont-Vully, en 2021.

Le Réseau Transition Suisse romande regroupe et soutient plus d’une centaine d’initiatives écologiques et sociales. Entretien avec l’un de ses collaborateurs, Martin Gunn

Le Seco sert-il Nestlé?

Action devant le siège de Nestlé. Une banderole "Nestlé, bad food, bad life".

Les autorités suisses interviennent volontiers pour défendre leur industrie alimentaire à l’étranger contre des règles visant à protéger la santé des populations

Kiosques afghans et épiceries asiatiques

Portrait de Jawad Rahimi dans son kiosque.

Malgré la charge de travail que cela implique, beaucoup parmi les membres de certaines diasporas rêvent de se lancer dans le commerce de détail indépendant. Alors que les Afghans acquièrent souvent des kiosques, les Tamouls du Sri Lanka ouvrent plutôt des épiceries. Découverte

Télétravail frontalier: exception prolongée

Espace de télétravail.

En raison de la crise sanitaire, un salarié frontalier travaillant plus de 25% à son domicile restait affilié aux assurances sociales suisses. L’exception est maintenue jusqu’à fin 2022