Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La lutte de la fonction publique genevoise est payante

Face à la mobilisation de la fonction publique et faute d’une majorité parlementaire, le Conseil d’Etat genevois a reculé. Il a retiré son projet de loi concernant la réduction linéaire de 1% pour les quatre prochaines années des salaires des employés de la fonction publique et du secteur subventionné. C’est une belle victoire, mais le Cartel intersyndical de la fonction publique appelle à ne pas relâcher la lutte. Le projet de non-indexation des salaires durant quatre ans est en effet maintenu, de même que la suspension de l’annuité en 2021 et la hausse des cotisations à la caisse de pensions. Outre les salaires, il s’agit aussi pour le Cartel de maintenir la pression sur le nombre de postes qui seront attribués au budget 2021 que le Grand Conseil discute. La mobilisation du 18 novembre est donc en principe maintenue et devrait prendre la forme d’une demi-journée de grève. Une assemblée des délégués du Cartel devait toutefois encore en discuter hier après la décision du Conseil d’Etat de mettre fin aux négociations sans abandon de cette option. Des assemblées intersectorielles se tiendront le matin sur les lieux de travail avant un rassemblement dès 11h aux Bastions où une assemblée générale du personnel est convoquée pour midi.

Pour aller plus loin

Il faut dire stop au lobby immobilier!

L’USS soutiendra les référendums lancés contre les révisions du droit du bail adoptées par le Parlement durant la session d’automne. Ces modifications permettront de faciliter les résiliations de bail en cas de sous-location ou de besoin personnel du propriétaire

Neuchâtel: halte à la précarité et à la vie chère!

Manifestation avec banderole Unia.

«Marre de se faire avoir? Alors disons stop!» Vendredi dernier, plus de 200 personnes se sont rassemblées devant la Fontaine de la Justice à Neuchâtel, puis ont manifesté dans les...

Après le coup de massue: des mesures urgentes sont exigées par les syndicats

L’Union syndicale suisse s’inquiète des conséquences délétères de la hausse des primes maladie annoncée pour 2024 et demande d’agir

«Pour que ça change, il faudra se battre»

Manifestation à Berne.

A l’appel de la gauche et des syndicats, des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Berne le 16 septembre pour réclamer des hausses des salaires et des rentes ainsi que des mesures pour stopper l’explosion des primes maladie et contenir les loyers. Des salariées et des salariés de tous les secteurs, publics comme privés, étaient présents