La 110e session de la Conférence internationale du travail (CIT) se réunit du 27 mai au 11 juin à Genève. Le Conseil fédéral a désigné les membres de la délégation tripartite de la Suisse: Boris Zürcher, chef de la Direction du travail (SECO), y représentera le gouvernement, Blaise Matthey, de la Fédération des entreprises romandes, les employeurs, et Luca Cirigliano, secrétaire central de l’Union syndicale suisse, les travailleurs.
Selon le Conseil fédéral, la Conférence mènera une première discussion normative sur les apprentissages. La Suisse y soutiendra une recommandation tenant compte des législations et réalités nationales, et plaidera pour une association des partenaires sociaux à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques des Etats membres. Autre sujet pour lequel la Suisse interviendra: l’objectif stratégique de l’emploi et la discussion générale sur le travail décent et l’économie sociale et solidaire. Elle s’engagera également, affirme le gouvernement dans son communiqué, pour la reconnaissance des conditions de travail sûres et salubres en tant que principes et droits fondamentaux de l’OIT.
En 2018, le manque de travail en Suisse s’élevait à l’équivalent de 299000 postes à plein temps. C’est ce qui ressort de l’enquête de l’Office fédéral de la statistique (OFS)...
Paradoxalement, alors que le nombre de postes de travail qui manqueraient en Suisse pour combler les besoins des salariés et des chômeurs s’élève à près de 300000 (voir ici)...
Selon la dernière enquête de l’Office fédéral de la statistique, le stress et les risques psychosociaux ont augmenté dans le monde professionnel. Lignes maîtresses
Robotisation, «ubérisation», démographie, transition écologique… Le monde du travail est en pleine mutation et fait face à des enjeux immenses. A l’occasion de son centenaire, l’Organisation internationale du travail (OIT) se penche sur ces questions lors d’une session cruciale