Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les primes maladie, premier fossoyeur du pouvoir d’achat

Chez le médecin.
© Olivier Vogelsang

L’Union syndicale suisse souligne que le coût de la santé figure toujours en tête des nombreux baromètres publiés des préoccupations de la population.

En se ralliant à la position du Conseil des Etats, la Commission du Conseil national ignore la réalité de la population suisse, estime l’Union syndicale suisse qui appelle à un retour à la raison

Le contreprojet à l’initiative d’allègement des primes du Parti socialiste («Maximum 10% du revenu pour les primes d’assurance maladie») suit son chemin. Le 4 juillet, la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) du Conseil national a décidé de se rallier à la version du Conseil des Etats, jugée largement insuffisante par l’Union syndicale suisse (USS). Pour mémoire, celui-ci a proposé en mai que les cantons augmentent leur contribution à la réduction des primes maladie à hauteur de quelque 356 millions de francs par an. Des miettes, selon les syndicats, qui rappellent dans un communiqué de presse que ce montant ne correspond même pas à un seul pourcentage du volume total des primes.

«La CSSS du Conseil national montre clairement qu’elle entend continuer à ignorer les problèmes de pouvoir d’achat de larges couches de la population, regrette l’USS. La charge que représentent les primes maladie est devenue insupportable. Aujourd’hui déjà, une famille doit consacrer plus de 1000 francs par mois au paiement de ses primes et, cet automne, ces dernières menacent de nouveau d’exploser. Le Parlement doit par conséquent absolument revenir sur cette décision en automne.»

Rappelons qu’il y a quelques mois, les primes ont augmenté en moyenne de 6,6% en Suisse, et on s’attend à des hausses comparables à la rentrée. L’USS souligne que le coût de la santé figure toujours en tête des nombreux baromètres publiés des préoccupations de la population. «La majorité de la CSSS fait ainsi malheureusement savoir qu’elle vit dans un monde parallèle et n’a aucune idée des soucis concrets qui sont ceux du peuple suisse.»

La session d’automne sera celle de la dernière chance, et l’USS appelle le Parlement à «revenir à la raison» en faisant aboutir le bon contreprojet du Conseil national lors de ses dernières délibérations. A bon entendeur...

Pour aller plus loin

La privatisation de Postfinance ne passe pas comme une lettre à la poste

Enseigne La Poste - Postfinance.

Envers et contre tout, le Conseil fédéral maintient son idée de séparer l’établissement financier du géant jaune

«Les travailleurs devront payer pour les déficits»

La gauche et les syndicats lancent le référendum contre l’abolition du droit de timbre, qui fera perdre au moins 200 millions aux caisses de la Confédération

Quand l’Etat reprend d’une main…

Des partisans de la motion rassemblés devant le Grand Conseil vaudois.

Le Grand Conseil vaudois a renvoyé au gouvernement une motion demandant de corriger un effet pervers de la Loi sur les impôts, qui affecte les contribuables les plus modestes

Bâle-Ville: les citoyens acceptent un salaire minimum de 21 francs

Le 13 juin, les citoyens de Bâle-Ville se prononçaient sur l’initiative de la gauche et des syndicats «Pas de salaire inférieur à 23 francs». Son texte proposait l’introduction d...