Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Protection des plus bas salaires chez Syngenta

Bonne nouvelle pour les employés de Syngenta Monthey touchant les plus bas salaires: cette catégorie de travailleurs – essentiellement le personnel de la production – bénéficiera dès le mois d’avril d’une augmentation minimale de leur rémunération de 1,7%. Cette hausse compense intégralement le renchérissement du coût de la vie. «Sur ce point, nous sommes très satisfaits. Cette augmentation contrebalance ainsi entièrement la perte de pouvoir d’achat consécutive à l’inflation. Nous avons au moins l’assurance que ces personnes-là n’en pâtiront pas», commente Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais, en charge de l’industrie. Et le syndicaliste d’appeler les autres entreprises de la chimie à adopter ce même type de protection pour leurs collaborateurs. Le représentant d’Unia précise encore que l’accord conclu au terme de deux séances de négociations entre la commission du personnel et la direction prévoit une hausse de la masse salariale de 2,2%. Cette dernière, après revalorisation des salaires des travailleurs les moins bien lotis, sera répartie de manière individuelle, au mérite.

A noter que Syngenta compte en Valais quelque 900 employés dont environ la moitié sont assujettis à la convention collective de travail.

Pour aller plus loin

Les salaires minimums augmentent dans l’industrie

Machine industrielle.

Les minima salariaux de la Convention collective MEM seront gonflés de 1,2% au 1er janvier prochain

150 emplois sacrifiés!

Atelier chez Bombardier à Villeneuve.

Coup dur pour les travailleurs d’Alstom-Bombardier. D’ici le printemps, le constructeur français veut supprimer 150 emplois sur son site de Villeneuve, soit un tiers des effectifs. La consultation, ouverte la semaine passée, court jusqu’à fin février. Une première séance a déjà réuni les partenaires sociaux dont Unia

Givaudan Vernier à deux doigts d’un conflit social

Mécontente du résultat des négociations salariales, une forte minorité du personnel était prête à se battre

Nespresso interpellé pour mettre fin au dumping salarial

Action devant Nespresso à Genève.

Des ouvrières sous-payées emballent des produits du géant du café à Châtel-Saint-Denis. Elles ont manifesté à Lausanne avec Unia pour exiger que les sous-traitants de la multinationale respectent les salaires d’usage