Le 3 mars prochain, une question importante, voire vitale, sera posée devant les urnes aux citoyens de notre pays. A savoir, l’octroi d’une 13e rente AVS.
En effet, c’est une question de dignité humaine. Car les rentiers doivent êtres aptes à régler leurs factures à la fin du mois, quand ils le peuvent. C’est-à-dire une vie digne d’être vécue, par des personnes qui se sont consacrées leur vie durant à un dur labeur. Délivrés de soucis financiers, les rentiers de l’AVS pourront se dédier à leurs familles et à leurs petits-enfants sereinement.
Depuis 1975, les rentes AVS n’ont plus été revalorisées sérieusement. Au contraire, la suppression de diverses prestations de l’AVS est à l’étude! Alors qu’il est grand temps que l’AVS adapte ses prestations à la vie du XXIe siècle.
Les cercles bourgeois du pays crient à la faillite de l’AVS: c’est faux, l’AVS se porte bien depuis sa naissance en 1948.
Au sujet de l’augmentation de l’espérance de vie, il suffit d’appliquer des solutions modérées supportables par tous.
Compter sur le 2e pilier pour compléter sa rente AVS est plus qu’aléatoire. Ces dernières années, les caisses de retraite ont vu leurs capacités à compléter les rentes AVS fortement abaissées.
La solution proposée par les nantis, augmenter l’âge de la retraite à 66 ans, voire plus, est absurde. Cela, parce que les travailleurs âgés de plus de 50 ans ont toutes les peines du monde à retrouver un emploi.
Nos aînés ont droit à un profond respect, eux qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont droit à une 13e rente AVS, parce qu’ils le méritent.
Thierry Cortat, militant Unia Transjurane, Delémont