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Plus de 300 décès en dix ans

Face au nombre croissant de décès et d’accidents sur les sites de la multinationale ArcelorMittal, notamment au Kazakhstan, une journée d’action syndicale a eu lieu le 13 septembre en France, en Espagne, au Brésil, en Argentine, au Mexique, en Amérique du Nord, en Afrique du Sud, au Libéria... et devant le siège londonien. «Avec au moins 314 morts déclarés entre 2012 et 2023 et sans doute des milliers d’autres victimes d’accidents ayant subi des lésions sur leur lieu de travail, les travailleurs sont à la merci d’une véritable crise de la santé et de la sécurité chez le géant de la sidérurgie et de la mine», s’indigne Industriall Global Union. Judith Kirton-Darling, la secrétaire générale d’Industriall European Trade Union, ajoute, dans un communiqué: «Des travailleurs écrasés, électrocutés, brûlés, asphyxiés, tués dans une explosion, la sinistre liste des morts et des blessés ne cesse de s’allonger. On ne peut plus attendre; ArcelorMittal doit tendre la main aux syndicats et investir dès maintenant dans ses sites et ses travailleurs. Les vies des travailleurs doivent passer avant le profit!»

Pour aller plus loin

Des salaires et des rentes pour vivre correctement

 Les délégués de l’USS demandent des hausses substantielles des salaires réels pendant les négociations encore en cours afin que les pertes de pouvoir d’achat soient compensées et que les travailleurs profitent de la bonne marche de l’économie.

Le retard salarial reste considérable pour nombre de travailleurs, et les retraités vivent avec toujours moins, constatent les délégués de l’Union syndicale suisse

«La liberté syndicale présuppose le droit de grève»

En février 2015, une journée d’action mondiale s’était déroulée en défense du droit de grève remis en cause au sein de l’OIT. A Genève, syndicats suisses et internationaux s’étaient mobilisés, demandant notamment à la Fédération des entreprises romandes d’intervenir auprès de l’Organisation internationale des employeurs.

L'Organisation internationale du travail saisit la Cour internationale de justice concernant le droit de grève à la suite d’attaques patronales. Explications avec Luca Cirigliano, secrétaire central de l’Union syndicale suisse

«Le salaire minimum a de l’avenir»

Parmi les intervenants au colloque, deux anciens secrétaires régionaux d’Unia, Catherine Laubscher et Alessandro Pelizzari, et un ancien président d’Unia, Andreas Rieger, ont partagé leurs souvenirs et analyses avec le public.

Organisé par Unia, un colloque a tiré le bilan d’un quart de siècle de campagnes en faveur des bas salaires

Unia se dote de nouveaux statuts

Le congrès

Réunis samedi dernier à Berne en Congrès extraordinaire, les délégués d’Unia se sont prononcés sur une réforme des statuts du syndicat. Ils ont également adopté des résolutions en faveur de meilleurs salaires, d’une réduction du temps de travail et pour la défense des retraites