Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Rien ne va plus dans le monde du nettoyage genevois

Des nettoyeurs d’Onet en lutte pour des conditions de travail décentes.
© Neil Labrador

Des nettoyeurs d’Onet en lutte pour des conditions de travail décentes.

Une quinzaine de nettoyeurs de la multinationale Onet SA chargés de l’entretien des WC publics de la ville de Genève ont opté pour la grève

Le torchon brûle entre Onet SA et son personnel chargé de la propreté des WC publics de Genève. Le 11 février dernier, une quinzaine de nettoyeurs soutenus par le Syndicat interprofessionnel des travailleuses et travailleurs (Sit), sont entrés en grève pour dénoncer de nombreux dysfonctionnements. Flexibilisation accrue du temps de travail, baisse des salaires, non respect des plannings, travail du dimanche abusif, équipements de protection individuelle insuffisants, taux LPP non conformes, violations de la loi sur le travail: la liste des doléances des employés est longue... et n’a généré aucune attention de l’entreprise. Depuis le 8 novembre 2018, ceux-ci ont en effet demandé à plusieurs reprises l’ouverture de négociations. En vain. Pire, pour toute réponse, précise le Sit, la direction a licencié un des collaborateurs concernés, «commettant au passage une attaque inacceptable pour les droits syndicaux». Dans ce contexte, l’équipe a organisé ce lundi une action de protestation devant les locaux d’Onet SA pour exiger la réintégration de son collègue remercié et, une nouvelle fois, l’ouverture de pourparlers. Le refus réitéré de l’employeur – qui a remporté il y a plusieurs années le marché de nettoyage de WC de la ville de Genève – a poussé le personnel à poser les outils. Parallèlement, il a décidé d’interpeller le magistrat en charge du dossier. A l’heure où nous mettions ce journal sous presse, le conflit se poursuivait. Rappelons encore qu’une grève a aussi récemment eu lieu dans les rangs d’Orgapropre, une autre entreprise de nettoyage de la ville du bout du lac, (voir l’ES du 30 janvier et 6 février) qui s’était soldée, deux semaines plus tard, par la victoire des travailleuses. Unia vient encore, de son côté, d’épingler Niet Inter SA pour dumping.

Pour aller plus loin

Nyon: L’ouverture des commerces dans les urnes

Manifestation à Nyon le 14 juin 2019.

La population nyonnaise décidera le 22 septembre des conditions de travail du personnel de la vente

Des ex-employées de Heidi.com demandent justice

Trois anciennes employées de la marque de vêtements neuchâteloise Heidi.com demandent justice à la suite de leur licenciement, qu’elles estiment abusif. S’ajoute une quatrième ex...

Uber: la tension monte à Genève

Téléphone ouvert sur une application de livraison de repas. A l'arrière-plan un livreur à vélo.

Alors qu’une pétition exige la reconnaissance du statut d’indépendant des chauffeurs, Uber Eats se voit accorder le droit de poursuivre ses activités, «en toute illégalité», selon Unia. L’Etat reste intransigeant

«La grève a permis le maintien des emplois et des salaires»

L’an prochain, l’activité de la Buanderie de l’Hôpital fribourgeois sera assumée par une blanchisserie privée. La trentaine de travailleurs ont été reclassés