Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Des ex-employées de Heidi.com demandent justice

Trois anciennes employées de la marque de vêtements neuchâteloise Heidi.com demandent justice à la suite de leur licenciement, qu’elles estiment abusif. S’ajoute une quatrième ex-employée qui s’adresse aussi au Tribunal des prud’hommes pour un licenciement immédiat injustifié. L’histoire remonte à janvier dernier, quand ces quatre employées dénoncent le harcèlement d’un cadre, bras droit de la directrice actuelle, dont elles sont victimes, au conseil d’administration de la société. Ce dernier décide alors de licencier l’homme incriminé sur-le-champ. Jusqu’ici tout va bien… Sauf que, peu de temps après, c’est au tour des trois femmes d’être congédiées, puis dans un second temps, de la quatrième. Les raisons officiellement avancées sont de type structurel, l’entreprise essuyant des difficultés financières. Reste que, parallèlement, le cadre mis en cause revient par la petite porte dans la boîte, c’est-à-dire avec un mandat externe. Et d’autres mandats auraient aussi été proposés à des personnes extérieures. Pour le secrétariat neuchâtelois d’Unia, qui suit les différentes affaires au Tribunal des prud’hommes, tout porte à croire que ces cas relèvent de licenciements représailles, en d’autres termes «abusifs», à la suite de leur dénonciation du harcèlement sexuel auprès du conseil d’administration (qui a depuis été remanié) de Heidi.com. Affaire à suivre.

 

Pour aller plus loin

Nouveau conflit collectif dans la logistique à Genève

Un drapeau Unia flotte devant une camionnette de livraison.

Un livreur d'Enesa, sous-traitant de DPD, a été licencié après avoir réclamé une prime pourtant promise. Un cas qui a permis à Unia de soulever de nombreux dysfonctionnements

Le salaire minimum jurassien doit s’appliquer aux vendeuses

Thomas Sauvain, secrétaire général de l’Union syndicale jurassienne, Rébecca Lena, secrétaire régionale d’Unia Transjurane, et Loïc Dobler, responsable régional de Syna.

Les syndicats montent au créneau afin que l’obligation de rétribuer l’heure à 20 francs au moins s’applique aussi au commerce de détail

Unia dénonce les méthodes «indignes» de Migros

Au lieu de respecter les conditions légales d’un transfert d’entreprise, Migros Aar, qui se sépare d’Interio au profit de Lipo, met la pression sur les employés pour qu’ils signent une résiliation anticipée

L’ubérisation en procès à Genève

Grève de chauffeurs sous-traités par Uber en décembre 2017.

Des chauffeurs Uber, recrutés via Pégase Léman, demandent à être reconnus comme des salariés et exigent 130000 francs d’arriérés de salaires. Les audiences de débat débuteront le 20 avril