Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Soutien de taille pour le personnel de Smood

Le Grand Conseil genevois soutient le personnel de Smood! Jeudi passé, une large majorité des élus, rassemblant ceux d’Ensemble à gauche, du Parti socialiste, des Verts, du PDC et du MCG, a adopté une motion déposée le 22 février. Considérant notamment que «la société Smood, dont la coopérative Migros Genève est à la fois l’un des actionnaires principaux et le client le plus important, est mise en cause dans le respect des conditions de travail et de ses engagements», que la Chambre des relations collectives de travail (CRCT) a été saisie par la conseillère d’Etat Fabienne Fischer, que la CRCT a rendu des recommandations publiques, que «la “sous-traitance” d’une entreprise prospère comme Migros est difficilement compréhensible si elle vise à contourner les pratiques professionnelles usuelles», et enfin que les manières de faire de Smood «créent un problème social» qui va au-delà de cette seule entreprise, le Grand Conseil «invite le Conseil d’Etat à poursuivre et à intensifier les efforts, afin que Smood se conforme aux recommandations de la CRCT le plus rapidement possible». Il l’invite également à «contacter et réunir les principaux actionnaires de Smood» dans le but de s’assurer de leur engagement dans l’application de ces recommandations.

A l’issue du vote, Unia et les livreuses et les livreurs de Smood – dont la grève, débutée à Yverdon le 2 novembre, s’était étendue à onze villes romandes – ont salué cette victoire. Unia rappelle que la CRCT avait, dans ses recommandations du 7 février, pris position en faveur des revendications du personnel, préconisant une hausse des salaires à 23 francs au minimum (ou 23,27 francs à Genève hors indemnité pour jours fériés et vacances), une durée de travail hebdomadaire d’au moins 17 heures, le paiement de l’intégralité des heures sans distinction entre le temps d’attente et le temps de livraison, une indemnisation correcte des frais effectifs sur la base des barèmes du TCS et, enfin, une répartition transparente des pourboires.

Pour Unia, la balle est maintenant dans le camp du Conseil d’Etat. Le syndicat estime néanmoins qu’il est crucial de poursuivre la mobilisation, l’entreprise ayant «jusqu’ici fait la sourde oreille aux revendications des salariés».

Pour aller plus loin

A Genève, les travailleurs d’Onet ont poursuivi leur grève

Salariés d’Onet et syndicalistes, au premier jour du mouvement.

Lundi, une rencontre était prévue avec des représentants de la ville et de l’entreprise

Bâtons dans les roues d’Uber et consorts

Application Uber Eats ouverte sur un smartphone pointé sur un livreur à vélo.

La fin de la récréation a sonné pour Uber et d’autres plateformes numériques. Genève exige de ces multinationales qu’elles se plient aux règles du canton, notamment en matière de conditions de travail et de protection sociale. Unia salue cette position et espère qu’elle fera tache d’huile.

«L’Etat doit prendre ses responsabilités!»

Deux syndicalistes d'Unia disent stop au dumping

Unia dénonce un nouveau cas de dumping chez Net Inter SA, une entreprise de nettoyage mandatée dans de nombreux bâtiments publics, qui ne compense pas les heures travaillées de nuit

Rien ne va plus dans le monde du nettoyage genevois

Des nettoyeurs d’Onet en lutte pour des conditions de travail décentes.

Une quinzaine de nettoyeurs de la multinationale Onet SA chargés de l’entretien des WC publics de la ville de Genève ont opté pour la grève