Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Initiative pour des crèches abordables: la récolte continue

Lancée le 8 mars par le Parti socialiste et soutenue par les syndicats, l’initiative «Pour des crèches abordables» est toujours soumise à la récolte des signatures. Au cœur du projet: créer davantage de places d’accueil partout en Suisse pour tous les enfants jusqu’à la fin de l’école primaire. Car, comme le souligne l’Union syndicale suisse (USS), les places à disposition couvrent seulement 18% des enfants d’âge préscolaire et 13% des écoliers en âge de bénéficier d’un accueil parascolaire. L’initiative propose aussi de plafonner les coûts à 10% au maximum du revenu des familles afin de favoriser l’égalité entre femmes et hommes dans le monde du travail. Ce sont en effet avant tout les mères qui réduisent leur taux d’activité ou renoncent à travailler, faute de place de garde ou de frais trop élevés.

L’initiative demande aussi une amélioration des conditions de travail du personnel, majoritairement féminin, en offrant une bonne formation et une rémunération équitable. Seuls les cantons de Genève et de Vaud bénéficient actuellement de conventions collectives de travail dans ce domaine. Comme l’indique l’USS, se référant à une enquête menée par le syndicat SSP en 2021, 80% du personnel des crèches a répondu qu’il se sent stressé au travail; et 40% a l’intention de changer de profession en raison des nuisances que ce travail fait peser sur sa santé.

L’initiative propose que deux tiers des frais soient pris en charge par la Confédération. La faîtière syndicale souligne que la contribution des pouvoirs publics à l’accueil extrafamilial des enfants est trop faible: «Alors que les pays scandinaves investissent jusqu’à 2% de leur produit intérieur brut dans les structures d’accueil des enfants, la Suisse n’y consacre que 0,1% (recommandation de l’OCDE: 1%).»

Annonce en faveur de l'initiative.

Pour signer l'initiative, aller sur: creches-abordables.ch

Pour aller plus loin

La précarité qui ne se voit pas

En ces temps de crise, les demandes d’aide directe et en nature ont explosé. Les épiceries Caritas, par exemple, peinent à y répondre.

Après la pandémie, la nouvelle crise provoquée par la guerre en Ukraine enfonce davantage les ménages les plus fragiles, passant sous les radars des chiffres officiels. Le CSP émet ses recommandations

L’art pour visibiliser les femmes autrement

Un buste sur un piédestal face à une femme nue.

Des citoyennes veulent redonner une place aux femmes dans l’espace public lausannois. Ce projet participatif est coordonné par l’association des Nouveaux commanditaires. Rencontre

Tant qu’il y aura des bistrots

Margot et Florian derrière le comptoir.

Au bistrot du Mélar Dit, dans le Finistère, un couple se tient derrière le comptoir. On les appelle «patron» et «patronne». Mais le vrai patron est le comité d’une société coopérative. Ce bistrot est donc l’œuvre de tout un village

Entrecroiser les générations

Un vieil homme s'entretient avec deux adolescentes.

Des élèves genevois sont allés à la rencontre de dix résidents d’un EMS voisin de leur école. Un projet touchant qui rime avec transmission et partage. Reportage