Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Cocasses «rêvolutionnaires»

couverture bd
Youssouf Amine Elalamy, Yassine Hejjamy, Drôles de rêvolutions, Editions Alifbata, 2023.

Youssouf Amine Elalamy, Yassine Hejjamy, Drôles de rêvolutions, Editions Alifbata, 2023.

Drôles de rêvolutions, c’est l’histoire – entre rêve et révolution – d’un artiste qui manifeste aux côtés d’un bègue qui drague une jeune libraire qui est harcelée par son patron qui a un beau-frère propriétaire d’un Chawarma qui a un employé qui a lui-même une femme qui fait des rencontres sur internet… Vous suivez? Ajoutez à cela une martyre, un flic repenti, un chef de brigade, une battante en fauteuil roulant et, surtout, un dictateur haut en couleur qui dirige tout ce petit monde…

En s’inspirant de son propre roman, Drôle de printemps, l’écrivain marocain Youssouf Amine Elalamy vient ici dresser le portrait de protagonistes de ce que l’on a appelé le «Printemps arabe». La démarche est surprenante, car la tournure de l’album est clairement humoristique et pleine de dérision. Le trait caricatural du dessinateur Yassine Hejjamy vient également donner le ton de cette satire.

Au fil des pages, les gags sarcastiques s’enchaînent à un rythme soutenu. Et cette galerie de personnages loufoques défile d’une case à l’autre dans des saynètes très brèves à l’image d’un jeu de domino. Progressivement, c’est la vie quotidienne d’une communauté malmenée – entre frustrations et violences – qui vient se dessiner. Une société qui a choisi de descendre crier sa colère dans la rue dans l’espoir d’une «rêvolution».

Youssouf Amine Elalamy, Yassine Hejjamy, Drôles de rêvolutions, Editions Alifbata, 2023.

Pour aller plus loin

Tous ensemble le 19 décembre!

manif

Les syndicats genevois organisent une grande manifestation pour exiger des mesures de protection urgentes en faveur de la population durement touchée par la crise du Covid-19

Faire reconnaître les torts subis

vêtements dans une vitrine

Christine* a été licenciée d’un grand magasin genevois après avoir fait une fausse couche et contacté le syndicat Unia. Une double discrimination, dénonce son avocate Me Moreau

La fonction publique poursuivra sa lutte

A Genève, entre 350 et 500 personnes ont participé jeudi dernier au débrayage convoqué par le Cartel intersyndical de la fonction publique et du secteur subventionné. Pas assez...

«On ne demande pas la charité, mais des droits!»

Alors que les entreprises genevoises voient les aides du canton tomber par millions, les travailleurs n’obtiennent que des cacahuètes. Une grande manifestation syndicale aura lieu le 19 décembre