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Un quart de siècle, une page se tourne

Cette année, «L’Evénement syndical» souffle ses 25 bougies. L’occasion d’esquisser en images, au travers de Unes, l’actualité syndicale, sociale et politique

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Le 28 avril 1998, L’Evénement syndical publiait son 1er numéro. En Une, on pouvait y lire un article sur les manifestations du 1er Mai à venir et le défi à relever de la convergence des journaux syndicaux. Soit La Lutte syndicale pour la FTMH (33000 exemplaires) et Le Nouveau Syndicat pour le SIB (30000 exemplaires). L’objectif: créer un hebdomadaire ouvert à toutes les fédérations de l’Union syndicale suisse (USS), «reflétant les aspirations et les espoirs des travailleuses et des travailleurs de ce pays», écrivait alors Jean-Claude Rennwald, président du conseil d’administration jusqu’en 2014. Un nouveau journal pour faire «une large place au débat», s’ouvrir «davantage à ceux qui n’ont pas encore rejoint nos rangs», et essayer «de mieux comprendre le monde pour le transformer». Prophétique, le président soulignait encore: «En investissant dans un nouveau journal, la FTMH et le SIB montrent qu’à l’époque du “tout-TV”, du multimédia et d’internet (encore balbutiant, ndlr), ils croient encore à la valeur de l’écrit.» Il soulignait que «la lecture implique un effort, et nous savons tous, dans le monde syndical, que c’est par le biais de l’effort – au sens de la lutte – que nous pouvons changer les choses».

Vingt-cinq ans plus tard, L’Evénement syndical poursuit cette volonté de transmettre une information de qualité aux quelque 55000 membres francophones d’Unia et abonnés externes. Reste que le monde numérique a pris une importance croissante. Dès 2024, le site web du journal et les réseaux sociaux seront dès lors enrichis. Des articles seront mis en ligne régulièrement, et des vidéos produites. Avec pour conséquence une diminution du nombre de journaux imprimés (toujours par Pressor à Delémont). Au lieu des 39 numéros annuels, 19 éditions (avec davantage de pages) seront distribuées.

«L’Evénement syndical est l’un des piliers de l’information du syndicat, estime Yves Defferrard, président du journal et membre du comité directeur d’Unia. Je me souviens, quand j’étais sur le terrain, de l’avoir distribué à plusieurs reprises pour mobiliser ou pour informer nos membres, notamment devant les entreprises horlogères de la vallée de Joux ou devant Novartis, entre autres luttes... C’est un journal qui, au contraire de la presse lambda, a toujours été proche des travailleuses et des travailleurs, ainsi que de l’activité syndicale.»

A l’heure où le métier de journaliste se meurt, tout comme les imprimeries locales, rappelons l’importance de cette profession, ce quatrième pouvoir gage de la liberté d’expression et de la démocratie. Cette sélection de Unes – qui ne peuvent bien sûr pas retracer toute la richesse de l’actualité syndicale, sociale et politique de ces 25 dernières années – font écho aux luttes des travailleuses et des travailleurs, sans qui le syndicat n’existerait pas, et, plus largement, aux combats pour un monde plus juste, écologiste et solidaire, qui nécessitent aussi des convergences…

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