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Malgré l’activisme des jeunes sous les fenêtres du Palais fédéral, la Loi sur le CO2 a été acceptée par les parlementaires des deux Chambres. Celle-ci n’empêchera pas la disparition de nos glaciers et coûtera très cher à la classe moyenne avec l’introduction de nouvelles taxes dissuasives, qui ne tiennent pas compte de la capacité contributive des individus. Les locataires et les petits propriétaires qui n’auront pas les ressources nécessaires pour l’assainissement de leur logement, se retrouveront peut-être à la rue et viendront grossir les rangs des gens déjà fragilisés par la pandémie actuelle.

Sous la coupole du Palais fédéral, l’essentiel a été sauvé aux yeux de la bourgeoisie. La place financière helvétique peut poursuivre ses activités off shore et la concurrence fiscale entre les cantons attire de nouveaux prédateurs. Les importateurs de véhicules peuvent toujours proposer des grosses voitures à essence. Les patrons d’entreprises seront bientôt les seuls à pouvoir voler, en jet privé, les taxes environnementales étant facturées à la clientèle. La Bourse du carbone est un leurre, qui permet aux pays producteurs d’énergie fossile de continuer à produire du CO2 à grande échelle. La Turquie, l’Iran, la Russie, la Chine, les USA, le Brésil et bien d’autres, utilisent les places financières pour blanchir les revenus du négoce des énergies sales qui aboutissent dans des paradis fiscaux, toujours présents, comme l’avait révélé un consortium de journalistes d’investigation, lors de la publication des «Panama papers»!

Jean-Claude Cochard, ancien président de l’Union syndicale vaudoise.

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