Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

400 millions économisés sur le dos des rentiers à petits revenus

Depuis le début de l’année, des dizaines de milliers de retraités ont vu leur droit aux prestations complémentaires (PC) réduit ou supprimé. Rappelons que ces aides financières sont destinées aux rentiers AVS et AI dont les revenus ne couvrent pas les besoins vitaux. Votée par le Parlement et entrée en vigueur il y a trois ans, la réforme des PC comporte toute une série de baisse des prestations. Une période transitoire de trois ans, qui maintenait les droits acquis des bénéficiaires, a pris fin ce 1er janvier. Aujourd’hui, selon la Conférence suisse des institutions d'action sociale, un tiers des ayants droit perçoivent moins d’aide. Le manque à gagner peut atteindre 300 francs par mois. Tandis que les cantons économisent 429 millions de francs par an. «Les arguments du Conseil fédéral et des adversaires de la 13e rente AVS ne sont aucunement crédibles quand ils disent qu’il vaudrait mieux apporter une aide ciblée aux retraités ayant de petits revenus», dénonce l’Union syndicale suisse dans un communiqué. «Pendant tout le processus parlementaire, le Conseil fédéral et l’Assemblée fédérale n’ont jamais lancé de contre-projet. Et à présent, ils passent sous silence la baisse des prestations complémentaires qu’ils ont eux-mêmes votée.»

Pour aller plus loin

Jura: Un collectif d’indignés au chevet de la santé

Exaspérés par les hausses brutales des primes maladie, l’opacité de la LAMal et l’apathie des politiques, une quarantaine de citoyens jurassiens ont créé un groupe de pression qui a pour objectif principal d’instaurer à terme une «véritable assurance santé»

«Une bouffée d’air frais»

Dans une crèche.

Unia salue la baisse importante des cotisations des travailleuses et des travailleurs au financement des allocations familiales en Valais

Les patrons pourraient aider à payer les primes

Une participation financière des employeurs à l’assurance maladie est envisageable, un tel dispositif existe déjà dans certaines conventions collectives de travail

Deuxième pilier: taux d’intérêt minimal insuffisant

Alors que le taux actuel est déjà très bas, le Conseil fédéral doit remonter plus fortement le taux d’intérêt minimal afin qu’il profite aux assurés, plaide l’USS