Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Plus de 2000 militants écologistes tués

En l’espace de dix ans, 2106 défenseurs environnementaux ont été tués dans le monde, dont 196 rien qu’en 2023, selon un nouveau rapport de l’ONG Global Witness. C’est en Amérique latine que les meurtres sont les plus nombreux, et particulièrement en Colombie (plus de 79 morts l’an dernier). Au niveau international, les peuples autochtones et afrodescendants sont ciblés de manière disproportionnée (presque la moitié des assassinats). S’il est difficile d’établir un lien direct, selon l’ONG, entre le meurtre de militants et les intérêts spécifiques de certaines entreprises, il n’empêche que 25 défenseurs ont été tués après s’être opposés à des opérations minières en 2023. Le rapport met également en exergue des cas de disparitions forcées et d’enlèvements, notamment aux Philippines et au Mexique, ainsi que le recours de plus en plus généralisé de la criminalisation comme tactique pour faire taire les militants à travers le monde, notamment au Royaume-Uni, en Europe et aux Etats-Unis, «où des peines sévères sont plus fréquemment imposées aux individus impliqués dans les manifestations pour la défense du climat». 

Pour aller plus loin

Toutes et tous dans la rue pour le climat

manif

L’Alliance climatique, dont fait partie l’Union syndicale suisse, appelle à une grande manifestation nationale le 30 septembre à Berne. Le point avec Peppina Beeli, responsable du dossier climat au département politique d’Unia

Quand le virus parle

Extrait de la couverture.

Notre chroniqueur Christophe Gallaz signe un essai, "Les mystères d’une pandémie", qui revient sur cette période surréaliste pour en tirer des enseignements écologiques urgents

De l’urgence de passer des airs aux rails

gare

L’avion reste meilleur marché que le train. Pour le climat, Greenpeace demande l’intervention des Etats afin de rendre le secteur ferroviaire européen plus attractif

Au chevet des oiseaux en détresse

oiseau

Véritable mère poule, Dominique Eggler prend sous son aile tous les volatiles indigènes blessés ou tombés du nid qu’on lui apporte. A l’enseigne de Cormoiseaux, son association basée dans le Jura bernois, elle les soigne et les remplume pour pouvoir ensuite les relâcher