Aurélie Vouilloz, 50 ans, médecin, Sion
«N’étant pas directement concernée par les problèmes d’égalité, je participe à la grève par solidarité. Je travaille à 80% et c’est aujourd’hui mon jour de congé. J’espère que ce 14 juin génère une large prise de conscience. Il faut déjà introduire des changements dans l’éducation des enfants, éliminer les références sexistes dans les manuels scolaires. Sur les questions de viol et de harcèlement dans la rue, les articles de loi doivent être adaptés. Les femmes ne doivent pas craindre d’être... des femmes. Il faut qu’elles puissent se balader le soir dans la rue sans inquiétude, indépendamment de leur tenue vestimentaire. Idem au travail. La présence de toutes ces manifestantes, d’habitude silencieuses, indique clairement la nécessité d’agir. Si on a fait quelques progrès ces dernières décennies, il reste beaucoup à faire. La femme de demain doit être libre, autonome et sans peur.»