Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

6% demandés chez Toblerone, pas moins

Des négociations salariales se sont ouvertes vendredi dernier à l’usine Toblerone de Brünnen, dans l’agglomération de Berne, où sont produites les célèbres barres en chocolat. Soutenu par Unia, le personnel demande une augmentation générale des salaires de 6%. Cette revalorisation permettrait de compenser le renchérissement de 2,8% ainsi que la hausse des primes d'assurance maladie. Les 200 travailleurs, dont la rémunération se situe entre 5200 et 7000 francs, revendiquent également une part des bénéfices accumulés par le propriétaire du site, le groupe Mondelez. En 2022, celui-ci a distribué quatre milliards de dollars à ses actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d'actions. Ces bénéfices ne sortent pas de nulle part, indique le syndicat. A Brünnen, la production fonctionne désormais à quatre équipes sept jours sur sept, avec pour conséquences des changements permanents d’horaires et pratiquement plus de week-ends libres. «La majorité des collègues ont signé une pétition pour notre revendication, le personnel est avec nous, l’ambiance est fantastique», se félicite Johannes Supe, responsable de l’industrie alimentaire chez Unia. L’année dernière, le personnel avait obtenu pour la première fois une augmentation générale de 0,5%, qui s’est ajoutée à une hausse de la masse salariale de 0,7%.

Pour aller plus loin

Les salaires minimums augmentent dans l’industrie

Machine industrielle.

Les minima salariaux de la Convention collective MEM seront gonflés de 1,2% au 1er janvier prochain

150 emplois sacrifiés!

Atelier chez Bombardier à Villeneuve.

Coup dur pour les travailleurs d’Alstom-Bombardier. D’ici le printemps, le constructeur français veut supprimer 150 emplois sur son site de Villeneuve, soit un tiers des effectifs. La consultation, ouverte la semaine passée, court jusqu’à fin février. Une première séance a déjà réuni les partenaires sociaux dont Unia

Givaudan Vernier à deux doigts d’un conflit social

Mécontente du résultat des négociations salariales, une forte minorité du personnel était prête à se battre

Nespresso interpellé pour mettre fin au dumping salarial

Action devant Nespresso à Genève.

Des ouvrières sous-payées emballent des produits du géant du café à Châtel-Saint-Denis. Elles ont manifesté à Lausanne avec Unia pour exiger que les sous-traitants de la multinationale respectent les salaires d’usage