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Des avancées importantes dans la CCT de Syngenta à Monthey

Après plusieurs mois de négociations, la nouvelle convention collective de travail pour les collaborateurs de Syngenta à Monthey est sous pli et entrera en vigueur le 1er juin pour cinq ans et demi. Elle a été adoptée par le personnel réuni en assemblées les 12 et 13 mai. Les résultats ont été salués par les travailleurs présents. La nouvelle CCT apporte des améliorations sociales importantes, consolide des acquis et «pose des jalons novateurs pour le futur du site de Monthey», se réjouissent Unia et Syna/les Syndicats chrétiens du Valais dans un communiqué commun diffusé la semaine dernière.

Au chapitre des avancées sociales importantes se trouvent de nouvelles mesures d’atténuation de la pénibilité du travail en équipe. Ainsi, le personnel en équipe verra son taux d’activité diminuer progressivement de 5% avant la retraite. Une baisse de 1% par année est prévue dès 7 ans avant l’arrêt de son activité professionnelle, avec un plafond à 5%, le tout rémunéré à 100%.

D’autres acquis permettant une meilleure conciliation entre vie familiale et vie professionnelle ont été intégrés dans le corps de la CCT. Notons par exemple les congés paternité et d’adoption pour les pères d’une durée de 20 jours payés à 100%, et les congés de prise en charge d’un enfant gravement malade ou d’un proche, rémunérés également à 100%.

Enfin, syndicats et direction de l’entreprise ont posé, dans une déclaration d’intention, des jalons pour le futur. Ils ont ainsi «exprimé leur volonté de trouver des moyens qui devraient permettre de faciliter l’accès au travail en équipe pour les femmes.» Dans le but d’améliorer l’attractivité pour le personnel féminin, des mesures spécifiques concernant la protection des femmes enceintes et de la maternité doivent compléter la CCT.

«Nous saluons les avancées concrètes immédiatement mises en place en faveur du personnel en équipe ainsi que l’engagement pris par l’entreprise pour chercher des mesures qui devraient favoriser l’intégration des femmes dans les équipes de production», notent les syndicats Unia et Syna, qui appellent à une prise de conscience similaire dans d'autres entreprises industrielles.

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