En solidarité avec leurs sœurs assassinées
«Stop aux féminicides!» Voilà le mot d’ordre qui a réuni, mercredi dernier au cœur de Lausanne, quelque 150 personnes en solidarité avec leurs sœurs assassinées. Ce rassemblement – où l’on pouvait notamment lire des pancartes imprimées d’un «On ne naît pas femme, mais on en meurt» – faisait suite à une actualité tragique: la semaine précédant la manifestation, deux femmes de 23 et 37 ans sont décédées à Lausanne et à Vevey, poignardées par leur compagnon. A cette occasion, les protestataires ont rappelé que chaque deux semaines une femme est tuée en Suisse par son mari, son partenaire ou ex-partenaire, son frère ou son fils et parfois par un inconnu. Et de réclamer des mesures systématiques pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. «Un mouvement féministe national fort est plus que nécessaire», ont estimé des participantes lançant un appel à rejoindre la grève du 14 juin.
Deux jeunes mamans ont été renvoyées abusivement d’une filiale du groupe horloger Swatch à leur retour de congé maternité. Soutenues par Unia, elles ont obtenu gain de cause devant le Tribunal des prud’hommes de Genève. Le syndicat réclame davantage de protection contre le licenciement
Après la victoire d’AVS 21 dans les urnes, une grande manifestation féministe romande s’est déroulée le 1er octobre à Lausanne. Déterminées et en colère, les militantes préparent déjà le 14 juin 2023. L’égalité salariale comme l’amélioration des rentes seront au menu
Les écarts entre femmes et hommes se creusent. Un rapport du WEF indique qu’il faudra 132 ans – contre 99,5 en 2020 – pour que les disparités en matière de travail, d’éducation, de santé et de pouvoir politique soient estompées
Interdiction pure et simple ou larges entraves à l’éducation, au travail, à la liberté de mouvement; destruction du système de protection et de soutien pour les personnes fuyant...