Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La retraite anticipée du second œuvre souffle ses 20 bougies

Resor, la fondation pour la retraite anticipée du second œuvre romand, souffle ses 20 bougies. Instituée par les partenaires sociaux, cette fondation, présidée actuellement par le syndicaliste d’Unia Aldo Ferrari, permet de préserver la santé en fin de carrière des travailleurs actifs dans des professions difficiles, en offrant dès 62 ans une retraite anticipée. Elle vient de passer le cap des 3000 rentiers qui touchent ou ont touché des prestations. Celles-ci s’élèvent à 80% du salaire moyen des trois dernières années d’activité et se situent dans une fourchette de 3800 francs au minimum et de 4800 francs au maximum par mois. Resor prend également intégralement en charge les cotisations à la caisse de pension jusqu’à l’âge AVS. «Les bases financières de la fondation sont solides et elle envisage l’avenir avec sérénité. En vingt ans, elle a même été en mesure d’améliorer ses prestations», se félicite Resor dans un communiqué. La fondation gère les cotisations de préretraite de quelque 35000 salariés de l’industrie du bois, de la plâtrerie-peinture et des autres métiers du second œuvre actifs en Suisse romande, à Bâle et au Tessin. Mentionnons que, pour bénéficier de la rente-pont, il faut pouvoir justifier d’une activité ininterrompue de dix ans dans l’une des entreprises soumises à la Convention collective pour la retraite anticipée dans le second œuvre romand. Et d’une carrière de vingt ans au moins dans une entreprise conventionnée pour toucher une rente pleine. 
Informations: resor.ch

 

Pour aller plus loin

L'Horloge qui penche

«Les travailleurs sont toujours les dindons de la farce!»

«C’est un scandale!», dénonce, devant le siège de l’entreprise, le secrétaire syndical José Sebastiao en compagnie de Joao.

En arrêt maladie, Joao n’a perçu aucun revenu pendant cinq mois, car son employeur n’est pas à jour avec ses cotisations sociales. Unia dénonce un système qui profite seulement aux patrons

La lutte paie pour trois grévistes

Les trois ouvriers non payés ont décidé de cesser le travail. Après trois jours et demi de grève, ils ont obtenu gain de cause sur ce chantier d’une fondation de Lancy et de caisses de pension.

A Genève, trois poseurs de fenêtres ont croisé les bras pour réclamer des salaires et des vacances impayés. Déterminés, ils ont obtenu du maître d’ouvrage le paiement de leur dû

Valais: Les ferblantiers, couvreurs et installateurs sanitaires toucheront 100 francs de plus

les quelque 4000 travailleurs couverts par la Convention collective de travail de l’enveloppe et de la technique du bâtiment bénéficieront, en 2024, d’une augmentation des rémunérations de 100 francs par mois.

Satisfaction en Valais: les quelque 4000 travailleurs couverts par la Convention collective de travail de l’enveloppe et de la technique du bâtiment bénéficieront, en 2024, d’une...