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L’initiative «1000 emplois» balayée par le Grand Conseil genevois

Des militants en faveur de l'initiative. Une banderole: Pour une sortie de crise écologique et sociale: création d'emplois et réduction du temps de travail.
© Olivier Vogelsang

Le 22 septembre, environ cent personnes ont manifesté devant l’Hôtel de Ville à Genève avant la session parlementaire pour appeler le Grand Conseil à soutenir plusieurs objets, notamment l’initiative «1000 emplois. Pour la création d'emplois sociaux et écologiques et la réduction de la durée du travail» (IN 181). La présence active des syndicats n’aura pas convaincu, puisque l’initiative a été rejetée par une majorité de députés, tout comme la proposition d’y opposer un contre-projet. La mesure serait trop coûteuse, selon les élus de droite. Le chômage l’est aussi, répond la gauche. Ce sera donc au peuple de trancher.

Pour rappel, cette initiative, lancée par la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) et déposée en 2021 avec près de 7000 signatures, se voulait une réponse aux défis sanitaires, climatiques et sociaux au sortir de la crise du Covid-19. Elle demande la création de mille emplois par an dans les domaines de la santé, du social, du care et de la transition écologique au niveau des collectivités publiques tant que le chômage reste élevé. Elle encourage par ailleurs la réduction de la durée du travail, sans diminution de salaire, de 41 à 32 heures hebdomadaires d’ici à 2030. Affaire à suivre, donc…

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