Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

N’oublions pas les classes populaires

Couverture du livre.

Député, journaliste, essayiste, François Ruffin est l’une des figures les plus connues de La France insoumise (LFI). Mais aussi l’une des plus atypiques, qui n’hésite pas à critiquer certains aspects de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon. Il vient d’en fournir une nouvelle preuve, en publiant Je vous écris du front de la Somme aux Editions Les liens qui libèrent. La Somme, c’est un fleuve, mais aussi un département du nord de la France, l’un des plus pauvres du pays, fortement touché par les faillites, les délocalisations, le chômage de masse, le travail précaire. Bref, un département où l’on galère plus qu’ailleurs. Et c’est à partir de ce terrain concret que François Ruffin a construit sa pensée politique. François Ruffin se réjouit du fait que Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise aient conquis les banlieues et les jeunes diplômés des grandes agglomérations. C’est bien, mais ce n’est de loin pas suffisant. Pour gagner, explique François Ruffin, il faut unir les classes intermédiaires et les classes populaires – notamment la classe ouvrière –, celles des villes comme celles des campagnes. Or, si 74% des prolos votèrent pour François Mitterrand au second tour de l’élection présidentielle de 1981, une grande partie d’entre eux ont déserté la gauche aujourd’hui. Parce qu’elle ne sait plus parler aux travailleurs, parce qu’elle s’intéresse davantage aux «assistés» et aux bobos. Assurément, un changement de cap s’impose. Pas seulement en France, d’ailleurs… 

Couverture du livre.

 

Pour aller plus loin

Un vendredi hors de toute logique marchande

Black Freeday

Pour contrebalancer le Black Friday ce 24 novembre, une alliance d’organisations propose à Neuchâtel le Black Freeday, un marché gratuit doublé d’un moment d’échange et de partage

Portugais: le retour au pays

Les préparatifs vont bon train en ce jour de début septembre à la Chaux-de-Fonds, peu avant le départ de Ryan et de sa maman. Le fiston arbore fièrement le maillot du FC Porto. «Je crois que c’est vraiment le bon moment pour partir», souligne Tiago, le papa, même si ce n’est pas sans pincement au cœur.

La population portugaise ne cesse de diminuer depuis 2017. L’an passé, par exemple, ce sont quelque 11000 ressortissants de ce pays qui ont quitté la Suisse pour retourner dans leur patrie d’origine. Qui sont ces Lusitaniens qui repartent? Qu’est-ce qui motive leur choix? L’argent ou la «saudade»?...

Sous surveillance numérique...

Téléphone avec GPS.

Des membres de la société civile et des personnalités ont été ciblés illégalement par le logiciel espion Predator, dénonce Amnesty International

«On ne va pas aller vivre sur Mars»

Dans le squat.

Le squat de la Bourdache vit ses derniers jours aux Prés-de-Vidy. L’occasion de questionner le rôle d’un tel lieu alternatif à Lausanne. Reportage