Plus de 8600 signatures pour des transports publics gratuits
L’idée de transports publics gratuits dans le canton de Fribourg poursuit son chemin. Le 2 décembre dernier, les jeunes des quatre partis de gauche ayant lancé une initiative dans ce sens ont déposé à la Chancellerie de l’Etat de Fribourg leur texte muni de 8628 signatures. Soit bien au-delà du nombre requis de 6000 paraphes, et cela malgré les difficultés rencontrées pour la récolte. Des suspensions des délais en raison de la situation sanitaire n’avaient pas été accordées. Quoi qu’il en soit, et malgré l’absence de grands rassemblements propices à l’exercice, les jeunesses ont tenu leur pari.
La population pourrait être amenée à voter sur la proposition en 2022, pour autant que les signatures soient validées. Lancée par les Jeunesses socialistes, les jeunes du POP, de Solidarités et des Verts du canton, l’initiative demande que l’Etat garantisse «des transports publics gratuits, de qualité et respectueux de l’environnement.» Elle précise que les prestations offertes seront adaptées à l’évolution de la fréquentation, et que la mesure sera financée par l’impôt général. De nombreuses organisations, politiques, en faveur de l’environnement ou encore syndicales, dont Unia Fribourg, ont apporté leur soutien à la démarche.
La réforme EFAS est le seul objet fédéral à avoir passé la rampe. Unia appelle urgemment à prendre des mesures pour alléger la charge des primes et financer le système de santé de manière socialement viable.
Si la participation socialiste au gouvernement a eu des effets positifs pour l’électorat de gauche, elle est devenue problématique au fil du temps, surtout depuis la montée du néolibéralisme, comme le montre un ouvrage.
Le rapport mandaté par le Conseil fédéral préconisant des coupes dans le social, les transports publics et l’environnement provoque une levée de boucliers à gauche et dans les syndicats.
Ex-conseiller de François Hollande, Aquilino Morelle pointe dans un ouvrage la responsabilité de la gauche dans la progression du RN.