Les négociations sur la pollution plastique se sont achevées sur un bilan mitigé fin avril à Ottawa, au Canada. La 4e session du comité intergouvernemental de négociation (CIN-4) pour un traité international sur ce sujet a accouché d’un compromis jugé décevant, car il élude la question d’une réduction de la production de plastique. Greenpeace Suisse déplore le fait que «les Etats écoutent davantage les lobbyistes de l’industrie pétrochimique que les scientifiques spécialistes de la santé», fustigeant au passage la Suisse qui a changé son fusil d’épaule lors de la dernière soirée de négociations. L’organisation souligne qu’il y a urgence à agir et que la crise du plastique ne pourra être résolue que si on cesse d’en produire autant. De nombreuses divisions demeurent toutefois à ce propos, alors que le délai fixé par les Nations Unies pour l’aboutissement de ce traité échoit en novembre.
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