Le personnel médical a été applaudi, merci à eux pour leur travail acharné, à soigner et à survivre à ce virus. Merci aux autres professionnels dans les grandes surfaces, les pharmacies, etc.
Le pire ne serait-il pas à venir? Non pas parce qu'il faudrait craindre une deuxième vague mais parce que, sous peine de faire ralentir notre petite économie bien riche, nous devons reprendre de plus belle.
Je pense notamment à toute l'activité médicale qui doit redémarrer, tout ce qui a été mis en suspens pendant deux mois va retomber sur le personnel médical, qui est déjà surchargé en temps «normal».
Toutes ces opérations reportées, ces traitements et ces rendez-vous annulés, il va bien falloir les caser un jour. Mais l'année s’en trouve aujourd'hui amputée de deux mois indispensables.
Mais avons-nous déjà oublié?
Les travailleurs ne méritent pas à l'heure actuelle de trinquer pour l'activité «normale» qui a été stoppée.
Voulons-nous les avoir à l'usure?
Reprendre comme avant? Non, c'est certain, mais peut-être ce sera pire. Sommes-nous sûrs que quelque chose de mieux, de réfléchi, pour une fois, pourrait sortir à la suite de cette crise?
A qui profite le crime?
Bien sûr que des gens sont malades, des personnes sont mortes, mais derrière cette catastrophe sanitaire mondiale, n' y aurait-il pas la menace de tenir en laisse le peuple, une laisse encore plus courte cette fois.
Sans en avoir l'air, pour nous contrôler un peu mieux. Surveiller nos déplacements, notre manière de travailler, qui on rencontre, quand, qui est en bonne santé ou pas, notre façon de consommer.
Tout cela est une bonne excuse pour nous faire travailler plus, plus longtemps, contrôler nos achats, en Suisse évidemment, pour augmenter nos primes maladie, nos impôts. Seul le prix de l'essence avait baissé, normal on n’en avait presque plus besoin.
Les salaires augmenteront encore plus difficilement.
Nous n'allons pas fabriquer des robots, mais nous le deviendrons. Des gentils petits robots, et nous nous imaginerons libres comme avant.
Alors, au lieu d'applaudir bêtement, ne devrions-nous pas y penser simplement plus souvent et agir?
Ludi (nom connu de la rédaction)