Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Smood: la conciliation a débuté

Livreur Smood à vélo.
© Olivier Vogelsang

Hier, les représentants d’Unia et de Smood étaient convoqués à Genève pour une première séance de conciliation devant la Chambre des relations collectives de travail (CRCT). Le 6 décembre, le département genevois de l'économie et de l'emploi avait annoncé saisir l’organe de médiation faute d’issue au conflit social. Démarré le 2 novembre à Yverdon, le mouvement soutenu par Unia avait fait boule de neige dans dix autres villes de Suisse romande où une centaine de livreurs et de livreuses ont formé des comités de lutte pour obtenir le paiement de toutes les heures de travail effectuées et des améliorations des conditions de travail et d’engagement. La direction de l’entreprise de livraison, dont le siège se situe dans le canton du bout du lac, comme sa société sous-traitante Simple Pay, avait toutefois refusé d’ouvrir des négociations avec les grévistes. La procédure de consultation engagée pourrait durer jusqu’au mois de janvier, elle sera dirigée par le président de la CRCT, l’ancien conseiller d’Etat socialiste Laurent Moutinot. Durant cette phase, les parties doivent s’abstenir de communiquer et les mesures de lutte doivent être suspendues. Les piquets de grève ont été levés le 7 décembre au soir. Responsable de la logistique pour Unia, Roman Künzler nous indiquait la semaine dernière saluer cette démarche du Canton de Genève: «Nous espérons trouver par ce biais une solution pour les travailleurs de Smood et Simple Pay.»

Pour aller plus loin

Unia dénonce les méthodes «indignes» de Migros

Au lieu de respecter les conditions légales d’un transfert d’entreprise, Migros Aar, qui se sépare d’Interio au profit de Lipo, met la pression sur les employés pour qu’ils signent une résiliation anticipée

L’ubérisation en procès à Genève

Grève de chauffeurs sous-traités par Uber en décembre 2017.

Des chauffeurs Uber, recrutés via Pégase Léman, demandent à être reconnus comme des salariés et exigent 130000 francs d’arriérés de salaires. Les audiences de débat débuteront le 20 avril

Le salaire minimum jurassien doit s’appliquer aux vendeuses

Thomas Sauvain, secrétaire général de l’Union syndicale jurassienne, Rébecca Lena, secrétaire régionale d’Unia Transjurane, et Loïc Dobler, responsable régional de Syna.

Les syndicats montent au créneau afin que l’obligation de rétribuer l’heure à 20 francs au moins s’applique aussi au commerce de détail

Vaudoise aréna: Unia saisit le Seco

Le syndicat critique le Service de l’emploi. Les communes actionnaires montent aussi au créneau