Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Syngenta: stop aux pesticides extrêmement dangereux!

remise de pétition
© Public Eye/Sébastien Gerber

Jeudi dernier à Bâle, Public Eye a remis à Roman Mazzotta, directeur de Syngenta Suisse, une pétition contresignée par près de 38000 personnes, devant des portraits de militants brésiliens peints avec de l’eau contaminée aux pesticides… Les signataires demandent à la multinationale de cesser la production et la vente des produits extrêmement dangereux, comme l’atrazine, le glyphosate et le paraquat. Substances faisant des ravages sanitaires et environnementaux dans les pays où elles sont largement utilisées. Comme au Brésil où une enquête de Public Eye a montré que des millions de personnes y sont exposées, avec des risques énormes en matière de cancer, de malformations congénitales, de maladie de Parkinson et d’autres affections. Une situation qui concerne également tous les autres pays consommateurs de ces substances toxiques. En Suisse, bien que certains produits ne soient plus commercialisés, des résidus de pesticides se trouvent dans l’eau potable, notamment l’atrazine, perturbateur endocrinien interdit dans nos frontières depuis 2007. Public Eye a aussi rappelé le rôle central joué par Syngenta dans la vente de ces pesticides hautement toxiques. Et indiqué qu’en 2017, le géant bâlois avait réalisé un chiffre d’affaires d’environ 3,9 milliards de dollars grâce à ces substances.

Plus d’infos sous: stop-pesticides.ch

 

Pour aller plus loin

Le négoce des matières premières dans le viseur

La «brigade azur» symbolisait, devant l’immeuble abritant les locaux de la société incriminée, la mort des océans et la tristesse des humains...

Des militants d’Extinction Rebellion ont mené simultanément quatre actions à l’encontre d’entreprises actives dans le commerce des matières premières. Reportage à Lausanne

«Une fin de non-recevoir aux jeunes qui se battent pour sauver la planète»

Nicolas et ses soutiens devant le tribunal.

Le Tribunal de police de Genève a reconnu Nicolas coupable dans l’affaire des «mains rouges» apposées sur Credit Suisse. Un verdict qui ne l’empêchera pas de continuer à militer

Le climat en justice

Affiche de "Le Climat en justice".

Après un procès lausannois retentissant, c’est au tour d’un activiste genevois de comparaître face à Credit Suisse

«Il n’existe pas d’huile de palme durable»

Un référendum a été lancé contre l’accord de libre-échange avec l’Indonésie. L’huile de palme au cœur de la contestation