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Valais: «Les errances du Parlement corrigées»

La lutte paie! Les vendeuses et les vendeurs valaisans, soutenus par Unia, ont gagné la bataille contre l’extension des horaires de magasins.
© Olivier Vogelsang

La lutte paie! Les vendeuses et les vendeurs valaisans, soutenus par Unia, ont gagné la bataille contre l’extension des horaires de magasins.

Unia exprime sa satisfaction à la suite du net refus de l’électorat valaisan d’élargir les horaires d’ouverture des magasins

Les magasins valaisans ne fermeront pas leurs portes une demi-heure plus tard, soit à 19h au lieu de 18h30, comme le prévoyait la révision de la Loi concernant l’ouverture des magasins (LOM). Le 3 mars, par 64,8% des voix, l’électorat du canton aux treize étoiles s’est opposé à ce texte. Il a dès lors aussi rejeté l’idée d’une extension des zones touristiques autorisant les commerces qui s’y trouvent à accueillir la clientèle 7 jours sur 7, jusqu’à 21h, dimanches et jours fériés compris. «Les citoyens du canton ont exprimé une nouvelle fois leur soutien et leur solidarité au personnel de vente en refusant massivement la révision de la LOM. Celui-ci ne subira pas ainsi une détérioration des conditions de travail», s’est réjoui dans un communiqué de presse Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais, estimant que ce résultat «corrige les errances de la majorité du Parlement dans ce dossier».

Fortement impliqué dans la campagne de votations, le syndicat va désormais se mobiliser en faveur de meilleures rémunérations et de conditions d’emploi pour les travailleurs de la branche. Il rappelle que les salariés du secteur figurent parmi les employés les plus faiblement payés. Et souligne encore que, avec la numérisation de l’économie, l’activité se trouve en pleine mutation, entraînant une charge de travail importante pour les vendeuses et les vendeurs. Dans ce contexte, Unia annonce qu’il fera prochainement des propositions aux associations patronales, Trade Valais et l’Union commerciale valaisanne, visant à soulager le personnel et à renforcer l’attractivité de la profession. Il appelle par ailleurs le Canton à améliorer sans tarder le Contrat-type de travail de la vente, en augmentant les salaires et en diminuant le temps de travail.

Nouvelle Constitution refusée

Figuraient également au menu des votations cantonales le projet d’une nouvelle Constitution – l’actuelle datant de 1907 – ainsi que sa variante sans le droit de vote et d’éligibilité pour les personnes étrangères en matière communale. Les citoyens valaisans ont clairement rejeté ces deux moutures. L’Union syndicale valaisanne s’était positionnée en faveur du texte constitutionnel révisé et de l’extension des droits civiques des personnes au bénéfice d’un permis C.

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