Les crimes perpétrés par la Fédération de Russie en Ukraine «ont atteint un nouveau degré d’escalade», écrit Vasco Pedrina, dans une tribune publiée sur le site globallabourcolumn.org. L’ancien coprésident d’Unia évoque le bombardement d’infrastructures vitales, le la torture, le meurtre et la déportation de civils, ainsi que l’instauration d’un système de travail forcé. La Fédération des syndicats indépendants de Russie (FNPR) est la seule organisation syndicale autorisée dans ces territoires conquis et joue, aux yeux du syndicaliste, «un rôle central dans la persécution des travailleurs». «La FNPR fait partie intégrante de l’appareil répressif, criminel et inhumain de la dictature de Poutine.» Dès lors, pour Vasco Pedrina, la Confédération syndicale internationale (CSI) «doit faire un choix décisif et expulser la FNPR de ses rangs» – elle n’est pour l’heure que suspendue. La CSI doit, en outre, empêcher que la FNPR n’obtienne un siège au Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT). Cette dernière a la responsabilité d’utiliser «tous les moyens légaux» et de prendre «toutes les mesures nécessaires» afin de poursuivre les violations des droits des travailleurs commises par la Russie en Ukraine. Enfin, il faut fermer l’antenne de l’OIT à Moscou au plus vite, «car son maintien serait en contradiction avec les valeurs et la mission de l’OIT».