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Bâle-Ville: les citoyens acceptent un salaire minimum de 21 francs

Le 13 juin, les citoyens de Bâle-Ville se prononçaient sur l’initiative de la gauche et des syndicats «Pas de salaire inférieur à 23 francs». Son texte proposait l’introduction d’un salaire minimum cantonal. Environ 18000 travailleurs de la cité rhénane gagnent moins de 4000 francs par mois pour un temps plein et sont concernés.

L'initiative a été rejetée de justesse par 50,68% des suffrages. Par contre, les Bâlois ont accepté, par 53,77% des voix, le contre-projet des autorités. Elaboré par le gouvernement, le texte alternatif avait été approuvé par la gauche au Parlement cantonal. Les syndicats avaient décidé de maintenir leur texte, car le contre-projet fixe le salaire minimum à 21 francs l’heure et prévoit toute une série d’exceptions. Les travailleurs sur appel, les stagiaires et les salariés au bénéfice d’une convention collective de travail sont exclus de la nouvelle mesure.

Dans un communiqué, la région Argovie - Suisse du Nord-Ouest d’Unia s’est dite «déçue» du résultat des votations: «Vingt et un francs ne suffisent pas pour pouvoir vivre dignement de son salaire.» Il s’agit toutefois d’un «signal clair» lancé aux employeurs et aux partis bourgeois, qui s’opposaient à l’initiative et au contre-projet: «Les Bâlois ne ferment pas les yeux lorsque des employés doivent travailler dans des conditions d’exploitation.» Le syndicat a joué un rôle moteur dans cette initiative et a promis de poursuivre la lutte pour des salaires équitables.

Après Neuchâtel, le Jura, le Tessin et Genève, Bâle-Ville est le cinquième canton à instituer un salaire minimum et le premier en Suisse alémanique.

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