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Berne: pas d’ouvertures dominicales supplémentaires

Banderoles des membres de la coalition autour d'Unia.
© Unia

Emmenée par Unia, une vaste coalition avait saisi le référendum et déposé 17400 signatures récoltées en l’espace de trois mois.

Victoire pour les vendeurs et vendeuses du canton de Berne. La modification de la Loi sur le commerce et l’industrie, qui prévoyait de faire passer de deux à quatre le nombre annuel d’ouvertures dominicales des commerces, a été refusée dimanche par près de 54% des votants. Un référendum avait été déposé en octobre dernier pour contester ce projet voulu par la majorité de droite du Grand Conseil. Référendum largement porté par les quatre régions d’Unia actives dans le canton, qui ont récolté 80% des signatures présentées à la Chancellerie. Pour le syndicat, le résultat de la votation, est un «signal clair contre les efforts déployés par les milieux bourgeois pour libéraliser le travail du dimanche dans tout le pays». Dans le canton de Zoug, les électeurs ont également rejeté dimanche une prolongation d’une heure des horaires d’ouverture des magasins, à 20h en semaine et 18h le samedi.

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Livreur de pizzas.

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23 francs de l'heure? Bientôt!

Mobilisation des nettoyeuses et des nettoyeurs devant le siège de l'association patronale. Une pétition dans un chaudron.

Les nettoyeuses et nettoyeurs genevois se sont mobilisés la semaine dernière pour exiger un salaire décent et un minimum horaire de 23 francs. Dans une pétition adressée au patronat, ils demandent également une prime de risque pour ceux ayant travaillé pendant la crise sanitaire et le paiement à 100% en cas de chômage technique. L’acceptation du salaire minimum à Genève apportera un coup d’accélérateur à leurs revendications