En solidarité avec leurs sœurs assassinées
«Stop aux féminicides!» Voilà le mot d’ordre qui a réuni, mercredi dernier au cœur de Lausanne, quelque 150 personnes en solidarité avec leurs sœurs assassinées. Ce rassemblement – où l’on pouvait notamment lire des pancartes imprimées d’un «On ne naît pas femme, mais on en meurt» – faisait suite à une actualité tragique: la semaine précédant la manifestation, deux femmes de 23 et 37 ans sont décédées à Lausanne et à Vevey, poignardées par leur compagnon. A cette occasion, les protestataires ont rappelé que chaque deux semaines une femme est tuée en Suisse par son mari, son partenaire ou ex-partenaire, son frère ou son fils et parfois par un inconnu. Et de réclamer des mesures systématiques pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. «Un mouvement féministe national fort est plus que nécessaire», ont estimé des participantes lançant un appel à rejoindre la grève du 14 juin.
Deux semaines après le 14 juin, c’est l’heure de tirer le bilan de cette troisième grande grève féministe, mais aussi de questionner la suite du mouvement. Entretien avec Aude Spang, secrétaire à l’égalité d’Unia
La «jineolojî», une révolution qui passe par la libération de la femme
Au-delà du Kurdistan, la "jineolojî" commence à se faire connaître. Mais comment définir cette science qui met la femme au cœur du processus révolutionnaire? Entretien avec Sarah Marcha, membre du Centre de Jineolojî de Bruxelles
De nombreuses femmes se sont mobilisées dans leur secteur ou leur quartier, pour ensuite se réunir et former une seule et même vague violette au cœur de la Cité de Calvin
Une nouvelle vague violette a déferlé sur le pays lors de la Grève féministe du 14 juin. Une multitude de revendications ont été exprimées à l’occasion de nombreuses actions sur les lieux de travail et de manifestations ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes. Temps forts en Suisse romande