Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

La formation professionnelle au cœur de la prochaine Conférence internationale du travail

Une apprentie au travail.
© Neil Labrador/archives

La formation professionnelle occupera une place de choix dans la Conférence.

La 111e session se tiendra à Genève du 5 au 16 juin. Au programme, entre autres, une recommandation sur des apprentissages de qualité et un débat relatif à la transition écologique

Après plusieurs années de perturbations liées à la pandémie de Covid-19, l’année 2023 signe un retour à la normale pour la 111e session de la Conférence internationale du travail (CIT), qui se tiendra à Genève et exclusivement en présentiel.

La Suisse y prendra part, du 5 au 16 juin prochain, et le Conseil fédéral a d’ailleurs désigné récemment les membres de la délégation tripartite (employeurs, travailleurs, gouvernement) qui représentera notre pays. Côté travailleurs, ce sera Luca Cirigliano, secrétaire central de l'Union syndicale suisse à Berne. Le directeur général de la Fédération des entreprises romandes à Genève, Blaise Matthey, dirigera la délégation des employeurs. Et enfin, le gouvernement sera représenté par Boris Zürcher, chef de la Direction du travail au SECO, qui se verra par ailleurs conférer le titre de secrétaire d'Etat pour la durée de la conférence. Il est également prévu que le conseiller fédéral Guy Parmelin participe à la CIT le 13 juin lors de la séance plénière.

Thèmes et enjeux

Dans les grandes lignes, l’ordre du jour de la Conférence comporte des questions particulièrement importantes, dont une discussion normative sur les apprentissages. En effet, la recommandation sur la formation professionnelle qui y sera adoptée fournira aux Etats membres un cadre pour le développement de leurs systèmes de formation.

Il y aura une discussion générale sur une transition juste vers des économies et des sociétés écologiquement durables pour tous.

Enfin, on peut noter une discussion récurrente sur l’objectif stratégique de la protection des travailleurs. A ce sujet, il existe un projet de convention et de recommandation concernant la révision partielle de quinze instruments internationaux du travail faisant suite à l’inclusion d’un milieu de travail sûr et salubre dans le cadre des principes et des droits fondamentaux au travail de l’OIT. Un projet soutenu par la Confédération.

Justice sociale

Au cours de la deuxième semaine de la CIT, une grande manifestation sera consacrée au lancement de la Coalition mondiale pour la justice sociale, qui vise à rassembler les mandants tripartites de l’OIT, les organisations internationales et autres acteurs concernés, afin d’intensifier les efforts déployés pour réaliser la justice sociale. Les modalités sont encore à préciser.

En savoir plus sur: ilo.org

Pour aller plus loin

Voix de vétérans syndicalistes et libertaires

Le Collège du travail annonce la projection du film de l’artiste et musicien Laurent Güdel, Action directe, discours indirect, jeudi 25 avril à 19h au Spoutnik, à Genève. Une œuvre...

«Un accord-cadre doit profiter aux travailleurs et aux travailleuses»

Les syndicats veulent une Europe sociale. Interview de Daniel Lampart, premier secrétaire et économiste en chef de l’Union syndicale suisse

Non à l’accord-cadre, oui à la libre circulation

Des manifestants devant le Palais fédéral brandissent une longue banderole rouge sur laquelle on peut lire: Nous défendons les salaires et les conditions de travail.

La Communauté genevoise d’action syndicale a adopté un manifeste contre l’accord-cadre négocié avec l’Union européenne. Trois questions à Alessandro Pelizzari, secrétaire régional d’Unia Genève

Mise en péril de toutes les mesures d'accompagnement

Sur un chantier, une machine bloquée par une barrière rouge.

L'Union européenne réitère son exigence d'abroger les protections des salaires en Suisse. Réaction de l'Union syndicale suisse