Non à la haine et à la violence! Des jeunes syndicalistes d’Unia sont montés au créneau, en l’occurrence sur les remparts du château de Bellinzone, pour défendre symboliquement les valeurs de tolérance et de solidarité promues par le syndicat. Et rappeler que l’union fait la force. La veille, le 1er juin, réunis en conférence, ils ont discuté des résultats de l’enquête menée par Unia auprès de quelque 1100 apprenties et apprentis sur leurs conditions de formation – qualité de l’enseignement, temps de travail, salaire, santé ou encore discriminations. Cette étude révèle la pression et le stress auxquels sont soumis les candidats au CFC. Une situation qui met en danger leur santé mentale et physique et affecte aussi leur vie privée, entraînant dépressions, états d’anxiété et épuisement professionnel. Sans oublier, dans ce contexte, un risque accru d’accidents. «Il faut davantage de vacances et de temps libre, une protection contre la discrimination et le harcèlement moral et des contrôles plus rigoureux des entreprises formatrices», a souligné Félicia Fasel, secrétaire de la jeunesse d’Unia.
Les participants à l’assemblée, plus d’une cinquantaine, ont aussi profité de la rencontre pour échanger avec de jeunes socialistes et nouer des alliances.