L’aviation veut des quarantaines moins sévères
Les employés de l’aviation veulent un assouplissement du régime de quarantaine. Dans une lettre ouverte au Conseil fédéral, les cinq syndicats et associations des salariés du secteur estiment que l’aviation suisse se retrouve «coincée» par la liste des Etats et des territoires dont la Confédération impose une quarantaine de dix jours après y avoir séjourné. Ce qui provoque une «inégalité de traitement» et un «désavantage concurrentiel» envers les pays moins stricts et qui «reconnaissent les tests de coronavirus effectués sous diverses formes». «Nous demandons dès lors instamment au Conseil fédéral de s'engager, avec les pays européens, en faveur d'un test et d'un système de quarantaine adéquats, et si possible uniformes, et de veiller à ce que des dizaines de milliers de postes de travail en Suisse ne soient pas mis en danger de manière inutile.» En outre, les organisations du personnel aérien considèrent qu’une prolongation supplémentaire du chômage partiel semble d’ores et déjà indiquée. En juillet dernier, le Conseil fédéral avait déjà étendu la durée d'indemnisation en cas de réduction de l'horaire de travail de 12 à 18 mois. Pour finir, la lettre évoque les crédits – près de 2 milliards – alloués à Swiss et à des sociétés d’assistance au sol: «De notre point de vue, le maintien des postes de travail et le respect des conventions collectives de travail devraient faire partie des conditions pour l’octroi des crédits.»