Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Le passeport à croix blanche pour tous et toutes

Eventail de passeports suisses.
© Neil Labrador/archives

Toute personne qui naît, grandit ou vit de manière permanente dans notre pays doit avoir droit à la nationalité helvétique. C’est le postulat de l’association Action quatre quarts, qui, dans un manifeste, appelle à un changement de paradigme. Quatre quarts parce que, sur les huit millions de personnes vivant en Suisse, deux millions ne disposent pas du passeport suisse. Il s’agit du «résultat d’une politique d’exclusion», dénoncent les membres de l’association dans leur manifeste. «L’Europe compte peu de pays qui mettent tant d’entraves à la naturalisation», notent-ils, en se disant «convaincus que tous les individus ont le droit fondamental d’être citoyennes et citoyens des pays où ils vivent en permanence» et «d’être reconnu comme membre à part entière de la communauté». Action quatre quarts veut ainsi promouvoir la démocratie en permettant à tous les résidents de participer à la vie politique et sociale. La démarche est soutenue par la présidente d’Unia, Vania Alleva.

Aujourd’hui, il faut patienter dix ans avant de pouvoir déposer une demande de naturalisation. De plus, la Suisse applique le «droit du sang», c’est-à-dire l’acquisition de la nationalité par filiation, au lieu du «droit du sol». Aux yeux d’Action quatre quarts, toute personne ayant vécu en Suisse pendant quatre ans devrait avoir droit à la naturalisation et cette dernière devrait être accordée automatiquement aux enfants naissant dans notre pays. En outre, l’association demande que les critères jugés obsolètes et subjectifs soient abandonnés et que la nationalité soit délivrée par une autorité administrative de manière rapide et peu coûteuse.

Le manifeste peut être signé sur: aktionvierviertel.ch

Pour aller plus loin

Du coût humain et financier du système Dublin

Des «renvois inhumains» sont dénoncés par le collectif Droit de rester. L’histoire récente d’une jeune Afghane expulsée de Suisse est un exemple parmi beaucoup d’autres

Les «enfants du placard» sortent de l’ombre à Ecublens

L’exposition «Enfants du placard, à l’école de la clandestinité» continue son chemin. Après avoir été présentée pour la première fois au Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds (de juin 2022 à mars 2023), elle est actuellement à voir à la Galerie du Pressoir à Ecublens (VD) jusqu’au 4 février.

L’exposition «Enfants du placard, à l’école de la clandestinité» continue son chemin. Après avoir été présentée pour la première fois au Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds (de...

L’AVS, l’AI et les APG bénéficient de l’immigration

L’immigration a un impact positif sur les assurances sociales à long terme: voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par des chercheurs des universités de Zurich et de Saint-Gall...

«Le statut des femmes migrantes est particulièrement fragile»

Le 7 décembre, la Coalition neuchâteloise pour l’accueil, la prise en charge et l’accompagnement des migrantes victimes de violences sexistes et sexuelles a rendu son analyse et ses propositions à la conseillère d’Etat Florence Nater. De gauche à droite: Stéphanie Emonet, Médecins du monde; Manuela Honegger, Grève féministe; Claudine Stähli-Wolf, Solidarité femmes; Josiane Greub, Association suisse pour les droits des femmes; Dominique Quiroga, Recif; Danielle Othenin-Girard, Vivre Ensemble; Marianne Ebel,

A Neuchâtel, une coalition d’organisations donne des pistes pour améliorer le statut des femmes migrantes victimes de violences sexistes et sexuelles. Elle demande au Canton d’agir