Le patron du Soliat a réglé la douloureuse
Le patron de la ferme-auberge du Soliat a fini par payer son dû aux sept travailleurs défendus par Unia Neuchâtel, qui lui réclamaient quelque 65000 francs d’arriérés de salaires. Pour rappel, l’été dernier, le syndicat s’était invité devant cet établissement pour une action coup de poing, dénonçant des journées de travail de 16 heures, sans pauses ni respect des jours de repos, une fausse comptabilité des heures de travail, des ouvriers agricoles employés au service en salle, des licenciements ne respectant pas les délais de congé… Le dossier piétinant devant le Tribunal des prud’hommes, le syndicat avait repris début juin le chemin du Creux-du-Van et, cette fois, un dialogue avait pu être entamé avec l’employeur. Unia Neuchâtel se dit, dans un communiqué, «satisfait de l’issue de cette affaire et espère que le restaurateur respecte désormais les droits de son personnel».