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Le personnel de Vetropack a son plan social

Après sept journées d’arrêt de travail, les grévistes avaient obtenu le report d’un mois des premiers licenciements et l’ouverture de négociations.
© Olivier Vogelsang

Après sept journées d’arrêt de travail, les grévistes avaient obtenu le report d’un mois des premiers licenciements et l’ouverture de négociations. 

Soutenus par les syndicats Unia et Syna, les travailleurs et travailleuses de Saint-Prex (VD) ont obtenu des indemnités très supérieures aux précédents plans sociaux du groupe

La direction de Vetropack, la commission du personnel ainsi que les syndicats Unia et Syna se sont finalement mis d’accord le 21 juin sur un plan social en faveur des 175 collaborateurs et collaboratrices touchés par la fermeture de la verrerie de Saint-Prex (VD).

Pour mémoire, depuis le rejet par la direction du groupe, le 14 mai dernier, du plan alternatif du personnel pour sauver l’ultime verrerie de Suisse et la décision définitive d’arrêter la production de verre, les travailleurs se battaient pour obtenir un bon plan social et le maintien d’emplois industriels sur le site. Les discussions ayant tourné court, les salariés s’étaient résolus à se mettre en grève le 24 mai. Après sept journées d’arrêt de travail, les grévistes avaient obtenu le report d’un mois des premiers licenciements et l’ouverture de négociations. 

Celles-ci se sont révélées «âpres», soulignent Unia et Syna dans un communiqué, mais un accord «acceptable» a pu être trouvé et approuvé par le personnel.

En plus des mesures d’accompagnement et de formation, le plan social prévoit une indemnité liée notamment à l'ancienneté, à l'âge et à la situation familiale. Un système de préretraite à partir de 62 ans est proposé et complété avec un maintien sous contrat des travailleurs dès 60 ans pour leur permettre également de bénéficier de cette mesure.

«Par sa mobilisation et sa détermination exemplaire», le personnel a gagné un plan social «nettement meilleur que le projet présenté par l’entreprise aux travailleurs», comprenant des indemnités «très supérieures aux précédents plans sociaux du groupe», notent les syndicats.

La direction n’a toutefois «pas tenu ses promesses pour envisager concrètement un avenir industriel sur le site pour les travailleurs concernés avec les partenaires sociaux», déplorent Unia et Syna, en appelant les autorités «à ne plus rester observateurs passifs de l’avidité des groupes industriels et à veiller à garantir un tissu industriel dense, de proximité et pourvoyeur d’emplois de qualité».

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