Le salaire minimum vaudois en bonne voie
Près de 40000 signatures ont été récoltées par le comité unitaire pour un salaire minimum dans le canton de Vaud, soit bien plus que nécessaire. Deux initiatives, l’une constitutionnelle et l’autre législative, ont été lancées en mai par ce comité constitué notamment des syndicats, dont Unia, et des partis et jeunesses de la gauche vaudoise. Le premier texte demande l’introduction du principe du salaire minimum dans la Constitution, le second propose une nouvelle loi fixant un revenu de base de 23 francs brut l’heure.
Les paraphes, plus de 19000 pour chaque texte, ont été transmis le 12 septembre aux communes vaudoises pour contrôle et validation. Alors que 12000 signatures valables sont requises pour que ces objets passent en votation, un scrutin sur un salaire minimum vaudois est pratiquement assuré. «Les syndicats, partis et associations membres du comité unitaire sont très satisfaits de ce résultat, ce d’autant qu’une grande partie du temps de récolte se trouvait sur une période de vacances. Le comité a ainsi dépassé ses propres objectifs», note le comité dans un communiqué. Il précise encore que toutes les organisations parties prenantes tiennent à remercier leurs membres pour leur engagement pour ce projet. L’activité du comité se poursuit avec le suivi des retours des communes. Le dépôt officiel des signatures est prévu début octobre.
Les syndicats proposent un train de mesures pour faire face au recul des salaires réels
Les délégués de l’Union syndicale suisse ont approuvé le lancement de l’initiative décidée au dernier congrès, ainsi que la demande d’affecter une part des bénéfices de la Banque nationale à l’AVS. Ils soutiennent aussi le mouvement pour le climat et appellent à envisager une heure de grève ou d’action le 15 mai 2020, jour de mobilisation décidé par les jeunes.
Le service des bus aux voyageurs de Genève Aéroport compte plus de 40% de temporaires, actifs depuis plusieurs années. Unia demande que ce personnel expérimenté soit, à terme, internalisé
Après des mois de mobilisation, les porteurs de journaux genevois ont obtenu des améliorations de leurs conditions de travail et près de 600000 francs d’arriérés de salaire. La lutte se poursuit