Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les conducteurs de Deutsche Bahn obtiennent les 35 heures

Après quatre mois de lutte et une série de six grèves, qui ont quasi paralysé tout le trafic ferroviaire en Allemagne, parfois durant plusieurs jours, les conducteurs de locomotive allemands et leur syndicat GDL ont obtenu satisfaction sur leurs revendications. Le 25 mars, la direction de Deutsche Bahn a accepté de réduire le temps de travail de 38 à 35 heures d’ici à 2029 sans baisser les salaires. Ces derniers vont être, au contraire, revalorisés de 420 euros d’ici à 2025. A cela s’ajoute le versement d’une prime spécifique de compensation de l’inflation de 2850 euros. A noter que les salariés qui le souhaitent pourront choisir de travailler jusqu’à 40 heures par semaine, avec une majoration de 2,7% sur les heures supplémentaires. Le chef de file de GDL, Claus Weselsky, s’est félicité d’une «percée historique», qui pourrait inspirer d’autres branches et entreprises alors que l’Allemagne connaît depuis une année une multiplication des conflits sociaux. 

Pour aller plus loin

La Banque mondiale stoppe la publication de son rapport "Doing Business"

La décision de la Banque mondiale de mettre fin à la publication de son rapport discrédité «Doing Business» (Faire des affaires, ndlr) s’est trop longtemps fait attendre. Depuis 18...

Qatar: décès de migrants inexpliqués

Chantier d'un stade au Qatar, en plein désert.

Amnesty International dénonce l’absence d’enquêtes sur la mort de milliers de travailleurs migrants au Qatar, pointant les dangers liés à une chaleur extrême et des durées de labeur excessives. Explications

Retour forcé au travail, en plein confinement

Au Bangladesh, les ouvrières et les ouvriers des 4500 ateliers de confection à l’arrêt ont été rappelés début août, provoquant un vent de panique chez ceux qui étaient rentrés chez eux en raison des restrictions sanitaires

L’antisyndicalisme turc à l’OIT

Mobilisation de travailleurs licenciés, le poing levé.

La liberté d’association n’est pas assez protégée en Turquie, selon une fédération syndicale mondiale qui dépose plainte à l’Organisation internationale du travail (OIT). Un cas qui rappelle la situation en Suisse