Les fonctionnaires vaudois repartent en grève
Ce 1er mars, le personnel des secteurs public et parapublic du canton de Vaud organise une nouvelle journée de lutte. Une manifestation est prévue en fin de journée à Lausanne.
Syndicats et Gouvernement vaudois se sont rencontrés le 23 février. Une première depuis la décision du Conseil d’Etat, début décembre, d’indexer les salaires à seulement 1,4% pour 2023. Et qui a confirmé qu’il ne reviendrait pas sur sa décision, tout en saluant, dans un communiqué, «des échanges constructifs» et son engagement «à proposer une enveloppe financière destinée à l’amélioration des conditions de travail et à assurer la délivrance de prestations de qualité notamment dans plusieurs secteurs public et parapublic (la santé, le social, la sécurité et l’école)». «Cette enveloppe financière pourrait également comprendre des mesures de compensations salariales», indique le gouvernement. Mais pas avant 2024, selon sa présidente, citée dans Le Courrier.
Autre son de cloche du côté des syndicats FSF, SSP, SUD et des travailleuses et des travailleurs réunis en assemblée générale à la suite de cette rencontre, tous indignés par l’attitude du Conseil d’Etat qui «se borne à évoquer d’hypothétiques mesures non chiffrées et non délimitées».
Dans une résolution votée à l’unanimité (moins 3 abstentions), les travailleuses et les travailleurs ont donc décidé de se remobiliser le 1er mars sur les lieux de travail et dans la rue, de soutenir les délégations lors des nouvelles discussions prévues le 22 mars avec le Conseil d’Etat, qui seront suivies d’une assemblée générale pour décider de la suite de la lutte. De surcroît, l’assemblée «exige du Conseil d’Etat qu’il communique au préalable une proposition chiffrée» et «une pleine indexation correspondant au renchérissement effectif du coût de la vie» de manière égale pour tous les employés des secteurs public et parapublic.