Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Les réfugiés sont les bienvenus»

Manifestation. Une petite fille tient une pancarte sur laquelle on peut lire: "Mme KKS vous n'avez pas honte?"
© Olivier Vogelsang

«Nous avons de la place! Les réfugiés sont les bienvenus!»: Voilà le message véhiculé samedi dernier par plusieurs centaines de manifestants réunis à Berne pour exiger l’accueil immédiat d’exilés du camp de Moria, sur l’île de Lesbos, en Grèce. Rappelons que ce lieu insalubre et misérable, occupé par plus de 12000 personnes alors qu’il était prévu pour 3000, a brûlé le 9 septembre dernier. Ses habitants sont alors restés plusieurs jours dans la rue, sans aide, bloqués par la police et des groupes d’extrême droite leur interdisant l’accès aux villes, rapportent les ONG à l’origine du rassemblement national. Les migrants ont depuis été relogés dans un camp de l’OTAN, «clôturé avec du fil barbelé, gardé par la police et l’armée, et composé de tentes instables, dangereusement proches de l’eau, installées sur un ancien site militaire». Une situation inhumaine aux frontières de l’Europe, dénoncée par les militants qui ont demandé au Conseil fédéral de réagir en conséquence, en recevant immédiatement des réfugiés. Les activistes ont exigé une politique migratoire «qui protège la dignité et les droits de tous», en appelant à la responsabilité du gouvernement et à une solidarité urgente et essentielle. Cette requête avait déjà été formulée en juin dernier par 132 organisations et 50000 personnes signataires d’une pétition réclamant l’évacuation des camps grecs de la honte.

Pour aller plus loin

Réfugiés, migrants, personnes solidaires, ensemble contre les camps

Image de la manifestation.

Plus d’un millier de personnes, parmi lesquelles des réfugiés, des migrants, des Suisses solidaires, se sont rassemblées samedi dernier à Berne devant le Palais fédéral. Organisée...

Vibrant hommage à ceux qu’on appelait les hirondelles

Saisonniers espagnols.

A Genève, l’exposition «Nous, saisonniers, saisonnières…» revient sur les conditions de vie de celles et ceux qui ont construit la Suisse. Et apporte un éclairage sur les travailleurs migrants d’aujourd’hui. Visite

«Un geste insuffisant»

Marche de Lisa Bosia MIrra.

Amnesty International s’indigne de la peine infligée à Lisa Bosia Mirra, qui avait aidé des réfugiés à franchir la frontière italo-suisse, même si la sanction a été allégée

A quand Papyrus dans le canton de Vaud?

La récolte de signatures sur la pétition pour que les sans-papiers vaudois bénéficient de la même opération qu’à Genève continue