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Licenciements antisyndicaux dénoncés

Deux assistants de sécurité publique (ASP) ont récemment été congédiés par la Municipalité de Gland. En septembre dernier, ils avaient d’abord été suspendus parce qu’ils auraient stationné leur véhicule sans disposer du macaron nécessaire… avant d’être licenciés sous l’accusation d’avoir saboté les véhicules de deux cadres de l’administration communale. Selon eux, le motif du licenciement s’appuierait sur une plaisanterie autour d’un café rapportée par des témoins et mal interprétée. «Les raisons invoquées ne tiennent pas la route, ils n’ont rien fait de grave et tout se base sur des ouï-dire», estime David Andenmatten, secrétaire d’Avenir syndical. Issue d’une scission du SSP Genève, cette nouvelle organisation syndicale active dans les services publics défend les deux ASP. L’un des deux n’est autre que le chef de groupe des six ASP de Gland. Employé depuis 2005, il a présidé la commission du personnel communal jusqu’à sa dissolution en 2018. Membre également de la délégation du personnel, son collègue est aussi le chef adjoint et a été élu au Conseil communal en juillet dernier. «Il a été créé un climat de terreur et ces deux employés étaient les derniers à oser dire les choses et à revendiquer pour leurs collègues. Il y a une volonté de la commune de les museler. C’est assez grave du point de vue de la liberté syndicale. Si la Suisse a été enlevée de la liste noire de l’Organisation internationale du travail, ce type de représailles reste malheureusement encore possible», souligne David Andenmatten. Jeudi dernier, Avenir syndical avait prévu un rassemblement devant le Conseil communal, mais la police n’a pas autorisé la manifestation «sous prétexte du Covid», indique le secrétaire syndical. «Nous réfléchissons à d’autres actions et engageons diverses démarches. Nous avons ainsi écrit au président de l’Union syndicale suisse, Pierre-Yves Maillard, pour lui demander d’intervenir. La lutte va continuer.»

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