Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Quand UBS avale nos rentes

tournage clip
© Unia

Unia a tourné un clip sur la Paradeplatz à Zurich pour appeler à voter contre la réforme LPP21 soumise au peuple le 22 septembre prochain.

Le syndicat Unia publie un clip dans lequel la banque UBS est présentée comme un « Pac-Man » vorace, dévorant sans pitié les rentes des assurés.

La campagne contre la réforme LPP21 bat son plein. Afin d’illustrer comment l’industrie financière fait la chasse à nos rentes, Unia a récemment publié une vidéo (voir ci-dessous) tournée à l’aide d’un drone sur la Paradeplatz de Zurich, mettant en scène un Pac-Man de l’UBS avide d’argent. Une référence au jeu-vidéo culte des années 80, dont le personnage dévore tout sur son passage.
«Les grands bénéficiaires de la réforme de la LPP se trouvent dans le secteur financier», soulève Unia dans un communiqué de presse. «Les banques, les assureurs vie et les courtiers encaissent chaque année des milliards provenant du 2e pilier, alors même que l’on raconte aux assurés qu'ils doivent accepter des baisses de rentes pour le "stabiliser".»
Effectivement, les affaires sont plutôt lucratives: au cours des dix dernières années, plus de 67 milliards de francs ont été transférés des assurés vers l'industrie financière. «Rien que les frais de gestion de fortune ont plus que doublé durant cette période», s’indigne Unia. «Les banques qui gèrent la fortune des caisses de pension encaissent désormais plus de 6 milliards de francs par an. A cela s'ajoutent les commissions pour les courtiers et autres agents. Et les compagnies d'assurance gagnent elles aussi des centaines de millions de francs par an sur notre prévoyance vieillesse via une participation aux bénéfices et des primes de risque excessives. Depuis 2005, elles ont ainsi siphonné 14,5 milliards de francs du 2e pilier.»
Malgré cela, les partisans de la réforme soumise à la votation le 22 septembre assurent qu’il n’y a pas assez d’argent dans les caisses et demandent aux assurés d’accepter la détérioration de leurs rentes. C’est ainsi que de nombreux travailleurs devront verser des cotisations plus importantes, pour recevoir des rentes moindres… «Au vu des formidables affaires réalisées par l'industrie financière avec le 2e pilier, cela ressemble à une mauvaise blague!», lâche Unia.
Pour toutes ces raisons, Unia appelle à voter NON à la réforme de la LPP le 22 septembre prochain pour «mettre un terme à la voracité de l'industrie financière, plutôt que de lui faire avaler encore plus d'argent».

 

Pour aller plus loin

Une initiative pour des logements abordables lancée à Morges

Le PS, les Verts et le POP ont annoncé le 6 mars le lancement d’une initiative pour des logements abordables à Morges, soutenue par Unia Vaud et l’AVIVO, l’association de défense...

«On nous a baladés. Ce qu’on nous a promis, on veut le démanteler»

Une centaine de participants ont assisté au débat et pris connaissance des arguments syndicaux, patronaux et de l’UE.

Pierre-Yves Maillard, président de l’Union syndicale suisse, a croisé le fer avec Petros Mavromichalis, ambassadeur de l’Union européenne en Suisse, il y a dix jours à Lausanne

Protection des salaires et du service public exigée

Après l’abandon de l’accord-cadre institutionnel qui devait régler les futures relations de la Suisse avec le voisin européen, un nouveau mandat de négociation sera élaboré d’ici à la fin de l’année. Face à la pression sur les salaires, les syndicats demandent au Conseil fédéral d’agir pour améliorer les mesures de protection plutôt que de les dégrader.

L’Union syndicale suisse et Travail.Suisse ont alerté la semaine dernière sur les enjeux des futures discussions entre la Suisse et l’Union européenne alors que le Conseil fédéral s’apprête à définir son mandat de négociation

«Il s’agira avant tout de lutter contre les attaques sur les acquis sociaux»

Responsable du département politique d’Unia à l’échelle nationale, la socialiste neuchâteloise Martine Docourt a été élue au Conseil national le 22 octobre dernier. Elle y défendra le pouvoir d’achat, l’égalité, la transition écosociale, et luttera contre la remise en cause des acquis sociaux.

Responsable du département politique d’Unia, la Neuchâteloise Martine Docourt a été élue au Conseil national, où elle pourra s’appuyer sur son expérience professionnelle