Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Rieter laisse 74 nouveaux employés sur le carreau

Le fabricant de machines textiles basé à Winterthour a annoncé le 18 octobre une nouvelle vague de licenciements, notamment dans les secteurs des machines et de la vente. Sur les 74 travailleurs concernés, ils sont plus de 30 à avoir entre 55 et 65 ans, et d’après les informations d’Unia, aucune indemnité particulière est prévue pour eux dans le cadre du plan social.

Pour le syndicat, ce nouveau licenciement collectif, après ceux de 2015 et 2023 qui ont vu plus de 300 collaborateurs mis à la porte, est d’autant plus incompréhensible que l’entreprise, active au niveau international, se porte à merveille.

«Rieter a doublé ses dividendes et augmenté massivement son bénéfice net au cours du dernier exercice. Le 18 juillet 2024, l’entreprise a présenté d’excellents chiffres et fait expressément mention d’une forte croissance des entrées de commandes au premier semestre 2024.» Dans son communiqué de presse, Unia indique par ailleurs que le montant versé à la direction a augmenté en 2023 de près de 2 millions de francs par rapport à 2022 et que le conseil d’administration a également augmenté ses revenus l’année dernière. «Malgré cela, Rieter licencie sans ménagement des collaborateurs et collaboratrices de longue date et âgés, sans indemnités de licenciement. Alors que dans l’industrie la pratique veut que les travailleurs et travailleuses âgés au bénéfice d’un certain nombre d’années d’ancienneté reçoivent des indemnités de départ, Rieter est l’une des rares entreprises à décider de ne pas le faire. »

Unia exige que, d’ici au 8 novembre, date à laquelle la consultation prend fin, des négociations soient menées afin d’éviter les licenciements et la précarité sociale. Le syndicat demande également la transparence concernant le plan social. «La logique de maximisation des profits doit faire place à celle de responsabilité sociale!» 

Pour aller plus loin

Le jour où le drapeau d’Unia a flotté sur la verrerie de Saint-Prex

Le drapeau d'Unia flotte au dessus du bâtiment Vetropack

Menacés d’être licenciés sans plan social, les travailleurs et les travailleuses de Vetropack ont pris le contrôle de leur usine et mis la main sur le stock de bouteilles. Après sept journées de grève et d’occupation, ils ont obtenu l’ouverture de négociations. Récit

La grève chez Vetropack est suspendue

Les salariés de l'ultime verrerie de Suisse exigent le gel des licenciements, la conclusion d’un plan social et le maintien d'emplois industriels sur le site.

Après sept journées de grève, un accord a pu être trouvé sur les modalités de négociations pour un plan social.

Les grévistes de Vetropack remportent une première victoire

Le personnel de la verrerie de Saint-Prex (VD) a cessé le travail ce vendredi 24 mai. Soutenu par Unia, il exige le gel des licenciements et l’ouverture de négociations pour un plan social digne de ce nom

Les licenciements sont suspendus jusqu’à fin juin et un plan social sera négocié

Les travailleurs de Vetropack en grève

Suite à l'annonce de fermeture, les travailleurs-euses demandent un minimum de respect

Le personnel de la verrerie de Saint-Prex (VD) a cessé le travail ce vendredi 24 mai. Soutenu par Unia, il exige le gel des licenciements et l’ouverture de négociations pour un plan social digne de ce nom