Valais: Salaires en hausse pour les électriciens et les garagistes
Unia Valais annonce des augmentations de salaires dans les branches automobiles et de l’électricité dépassant la seule compensation de l’inflation
Bonne nouvelle pour les électriciens et les garagistes valaisans. Les partenaires sociaux sont parvenus dans ces deux branches à un accord prévoyant des hausses des rémunérations. «Nous sommes satisfaits des solutions trouvées», commente Serge Aymon, responsable des secteurs de l’artisanat valaisan pour Unia. En 2024, les électriciens verront leurs salaires augmenter de 2,2%. «Comme l’indice de référence pour le renchérissement est de 1,7% (indice d’octobre), avec cette augmentation, les salariés bénéficient de la pleine compensation ainsi que d’une hausse réelle de leur salaire de 0,5%», précise Unia dans un communiqué de presse. Une seule séance aura été nécessaire pour arriver à une entente, mais, indique Serge Aymon, elle a été très longue. «Il a fallu convaincre les patrons.» Certains salaires minimums seront également revalorisés, soit entre 0,60 francs et 3,15 francs de plus l’heure. Unia souligne l’importance de ces majorations dans le cadre de la lutte contre le dumping salarial pratiqué par certaines sociétés étrangères, faussant la concurrence. L’accord conclu profite à 1800 salariés du domaine répartis dans quelques 170 entreprises.
Convention renouvelée
Dans la branche automobile, les salaires réels des employés du domaine seront dès l’an prochain augmentés de 2,3%. Une manière, soulignent les partenaires sociaux dans un communiqué commun, de reconnaître le travail fourni par le personnel, de maintenir son pouvoir d’achat et de renforcer l’attractivité de la branche. Les salaires minimums/conventionnels sont revalorisés de 110 francs par mois pour toutes les catégories professionnelles. La convention collective de travail (CCT) a été prolongée de quatre ans. Son renouvellement inclut différentes améliorations: dès 2024, les employés bénéficieront d’un jour de vacances supplémentaires; en 2025, les employés âgés de 20 à 49 ans auront droit à cinq semaines de vacances, et les 50 ans et plus et 20 et moins de six semaines. Enfin, une indemnité de piquet de 150 francs par semaine est octroyée. «Celle-ci sera accordée indépendamment du fait que la personne de piquet doive ou non procéder à un dépannage. Dans ce dernier cas, les heures d’intervention seront payées en plus», note Serge Aymon.