Nouvelle tête au comité directeur d’Unia
L’assemblée des délégués d’Unia a élu Renate Schoch pour occuper le siège laissé vacant par Corinne Schärer. Présentée par le comité central et le groupe d’intérêt des femmes, cette Zurichoise d’origine est aujourd’hui cadre chez PostFinance où s’elle s’occupe de communication interne. Agée de 54 ans, elle a auparavant travaillé durant 17 années dans le secteur associatif, d’abord au Groupe pour une Suisse sans armée, puis à Terre des hommes et a été porte-parole des Remontées mécaniques suisses, avant d’atterrir chez le géant jaune. Elle a mené des études d’allemand, d’histoire de l’art et de communication, et a aussi siégé durant trois ans au Conseil communal de Zurich sur les bancs de la Liste alternative. «La nécessité d’un syndicat fort pour notre société est une évidence pour moi; la valeur créée par le travail doit être équitablement partagée; les syndicats jouent un rôle majeur dans l’organisation politique de la société et de l’Etat, entre autres en rendant possible et en améliorant de façon décisive la participation des femmes et des migrants au travail et à la prospérité; les syndicats ont été et sont le moteur du développement social, ils doivent le rester», a-t-elle souligné dans sa présentation personnelle avant de s’engager pour qu’Unia «reste une référence pour les travailleuses et les travailleurs de ce pays même à l’ère de la société de services et du numérique». Syndiquée depuis 18 ans, au SSP et à Syndicom, elle ne bénéficie toutefois pas d’une expérience syndicale. «Au sein du comité directeur, nous avons beaucoup d’expérience en matière syndicale et je suis persuadée qu’elle sera un complément parfait», a voulu rassurer la présidente d’Unia, Vania Alleva. «C’est une bonne pioche pour nous, c’est une femme qui n’a pas peur de s’imposer, c’est un être politique, stratégique, qui a pas mal d’expérience dans la vie associative, l’économie privée, la communication, le marketing, la numérisation.» Renate Schoch prendra ses fonctions le 1er octobre.