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Gare aux primes maladie payées à double

Le Parti socialiste lausannois a déposé un postulat demandant une amélioration de l’information relative aux primes maladies pour les recrues et les civilistes

Recrues et civilistes, gare aux primes d’assurance maladie payées inutilement! Le Parti socialiste lausannois a récemment déposé un postulat demandant au Conseil communal et à la Municipalité d’étudier la possibilité d’améliorer l’information relative à ce risque. Dans un communiqué de presse du 14 mai, il rappelle que l’assuré qui effectue son service militaire ou civil plus de 60 jours consécutifs peut suspendre le versement de sa prime maladie de base sachant que, durant le temps de son engagement, il est couvert par l’assurance militaire suisse. Il doit alors, dès réception de l’ordre de marche ou de mission, envoyer une copie de ce document et un courrier à son assurance maladie pour qu’elle interrompe provisoirement l’expédition des factures. «Cette clause est mentionnée dans la convocation mais, souvent, elle passe inaperçue», déplore Arnaud Thièry, conseiller communal membre du groupe socialiste qui attribue cette situation à une «phobie administrative» qui, estime-t-il, touche nombre de personnes mais les jeunes en particulier. Dans ce contexte, il demande, avec Muriel Chenaux Mesnier, vice-présidente du groupe socialiste au Conseil communal, que les autorités fassent mieux passer le message via, par exemple, une lettre adressée aux personnes concernées à leur majorité, accompagnée d’un courrier type pour la demande de suspension. «Nous avons remarqué que les primes sont souvent payées à double. Le postulat a été préparé avant que soient décidées les mesures de quasi-confinement... La crise sanitaire et le nombre de jours de service accomplis ces dernières semaines justifient d’autant plus d’améliorer l’information des astreints et de leurs familles.» Pour les personnes concernées qui auraient payé à tort les primes, la possibilité d’un remboursement semble plus qu’aléatoire. «Selon nos informations, cette dernière est nulle. Mais il faut quand même essayer», indique encore Arnaud Thièry. Quant aux chances de voir la démarche couronnée de succès à Lausanne, l’élu l’estime bonne. A noter enfin que d’autres communes ont été sollicitées elles aussi dans ce même sens, dont celle de Blonay, qui, pour sa part, n’est pas entrée en matière.

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